Présidentielle 2016 : La Cour constitutionnelle en amont du processus
A l’approche de l’échéance électorale de 2016, la Cour constitutionnelle anime une campagne de sensibilisation à l’endroit des différentes parties prenantes à la prochaine élection présidentielle.
Juge des élections, la Cour constitutionnelle a décidé de se mêler définitivement de l’ensemble du processus électoral, quitte à risquer le mélange des genres, l’ingérence ou le conflit d’intérêts. Disant agir «en complément des actions menées par le ministère de l’Intérieur et la Commission nationale électorale et permanente (Cenap)», elle a décidé d’organiser, sur l’ensemble du territoire national, une campagne de sensibilisation portant sur les différents aspects du processus électoral. Rien de moins… Selon un programme communiqué le 11 novembre courant, cette opération a démarré par la province de l’Estuaire, avec Libreville, Owendo, Akanda, Ndzomoe et le département du Komo-Océan. Une rencontre s’est tenue avec les élus locaux, le 9 novembre dernier à Libreville tandis que le 11 du même mois, le tour est revenu aux partis politiques, associations à caractère politique et groupements de partis politiques. Cette série d’échanges va se poursuivre avec la société civile, puis les forces de défense et de sécurité. Des militaires impliqués dans le processus électoral ? Voire…
Le 16 novembre prochain, ce sont les confessions religieuses qui seront à l’honneur, suivies des médias le 17 novembre prochain. Dans la commune de Ntoum et département de Komo-Mondah, dans la commune de Cocobeach et département de la Noya, dans la commune de Kango et département du Komo, ces rencontres se tiendront respectivement les 20, 23 et 24 novembre prochain. Y sont conviés : les responsables des services administratifs, les maires, les présidents des assemblées départementales, les conseillers municipaux, les représentants des partis politiques, les associations à caractère politique et les regroupements des partis politiques, les représentants des forces de défense et de sécurité, les représentants des confessions religieuses, les ONG et syndicats et les médias. Concernant les autres provinces, la Cour constitutionnelle souligne qu’un programme sera ultérieurement communiqué. Si la Cour constitutionnelle croit ainsi contribuer à rassurer, elle ne fait au contraire qu’en rajouter à la confusion et la suspicion de partialité dont elle est victime. En tous les cas, son initiative suscite la curiosité. Comment croire en l’impartialité d’un juge qui se mêle de l’ensemble du processus ?
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Il faut revenir au scrutin à deux tours pour retrouver la crédibilité de la cours constitutionnelle. Le reste c est du vent.
Retrouver la crédibilité?
Je pense qu’elle n’a jamais été crédible…
Dans notre GABON la séparation des pouvoirs n’éxiste pas .Comment comprendre que le President de la république est en meme temps :
Président de la haute cour de justice
Président de la magistrature
Président de l’armée
Président …Président …Président…
C’est quoi cette histoire de président !? Il est partout à la fois et au meme moment !
Et voilà que la cour constitutionnelle vient à son tour préparer les élections présidentielles .
Qu’est ce qui se trame derrière cette compagne ?
WAIT AND SEE .
Que signifie toute cette agitation de la Cour Constitutionnelle, la visite de Moubele à Monseigneur Basile Mve Engone, la réactivation du CND, l’arrivée d’une délégation de l’OIF ?
La tenue d’un dialogue nationale serait-il en cours de préparation?
Très bonnes questions. Ils sont allés jusqu’à aborder la proposition d’une élection à 2 tours, sans oublier Nantes qui dit oui à Onaida ! L’actualité va se corser de plus en plus et ça va bouger. Observons. Pas de conclusion hâtive, observons. Les cartes sont-elles en train d’être rabattues ? Ou alors un énième scénario finement concocté ?
Tant que la cours constitutionnelle sera présidé pas l’ex-concubine d’OMAR BONGO ONDIMBA, elle ne sera point crédible. Au delà de tout ce qu’elle peut vouloir entreprendre, elle ne peut etre impartiale. Mme MBOURANTSUO est une des raison pour lesquelles les gabonais ne peuvent croire à l’émancipation de la femme. Elle a montré, en couchant avec l’exécutif, que la femme reste une femme. Elle n’a pas su faire la part des choses. Elle aurait pu l’assumé en démissionnant ça aurait été plus galant. Mais ce sont des personnes habituées à consommées du sang humain, qui n’ont plus de honte.C’est à cause des personnes comme elle que les gabonais ne croient plus à leurs justice et préfère le suicide. Je le dis elle est indirectement responsable du suicide de notre compatriote AUBAME NTOUTOUME. La cours peut avoir un peu de crédit si elle n’avait comme présidente cette vieille prostitué de luxe.
Elle a été fabriqué par BONGO elle est le produit du système