Présidentielle 2016 : Les acteurs à l’école américaine

Libreville abrite, depuis le 18 juillet dernier, un forum  organisé par le National democratic institute (NDI) sous le thème «les élections compétitives dans les sociétés démocratiques».

 
Des dirigeants du Conseil national de la démocratie, de la Cour constitutionnelle, du Sénat, le médiateur de la République, des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition ainsi que des membres de la société civile participent, du 18 au 19 juillet courant, au forum multi-acteurs animé par le National democratic institute (NDI).

Sur le thème « des élections compétitives dans les sociétés démocratiques», cet espace d’échange s’inscrit dans le prolongement des actions de ce think tank proche du Parti démocrate américain en faveur d’une présidentielle transparente et crédible. «Nous voulons tous vivre dans des sociétés bien gouvernées avec des économies fortes, où la démocratie règne et où le peuple a confiance en ces institutions», a rappelé l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon.
Estimant nécessaire d’offrir aux différents acteurs un cadre de discussion et d’échange sur les rôles et responsabilités de chacun, l’ONG américaine a choisi de construire les débats autour de six panels, à savoir : l’impartialité et la transparence du processus électoral ; le rôle des partis politiques dans le processus électoral ; le rôle de la société civile et la crédibilité des élections ; la sécurisation physique et juridique des élections ; le rôle des médias et de la communication autour des élections ainsi que le rôle des partenaires et l’observation internationale des élections.
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, cette rencontre multi-acteurs doit être perçue comme une opportunité pour la classe politique et la société civile nationales. «Les fondements de la démocratie reposent sur des élections intègres. Dans une véritable démocratie, nos dirigeants élus sont tout simplement les gardiens temporaires du pouvoir politique, et ce pouvoir incombe finalement au peuple. Nous élisons des dirigeants pour agir en notre nom, afin de pouvoir mener nos vies, prendre soin de nos familles, enseigner dans nos écoles, pourvoir nos hôpitaux en personnel et veiller à la bonne marche de nos entreprises. Au moment des élections, le pouvoir revient au peuple, qui le transmet à son tour à l’élu», a expliqué SE Cynthia H. Akuetteh, paraphrasant l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, tout en  appelant à un échange raisonné, un dialogue constructif et un engagement positif.
Les conclusions et recommandations de la dernière mission d’évaluation des préparatifs de l’élection présidentielle du 27 août prochain, conduite par le NDI du 29 mai au 3 juin derniers à Libreville, seront rendues publiques à l’issue de ce forum.