Suscription par RSS
Poursuite de l’opération «Libérez les trottoirs»
Les agents du service des voiries de la municipalité de Libreville et du génie militaire continuent à débarrasser le domaine public des épaves et autres véhicules en stationnement illicite ou prolongé.
Déblayage par les agents de la municipalité de Libreville et le Génie militaire. ©Gabonreview
Après le 6ème arrondissement de Libreville, le service des voiries de la municipalité de Libreville a déployé ses engins dans le 1er, plus précisément au quartier «Plaine Orety» et ses environs. But de l’opération ? Débarrasser le domaine public des épaves et autres véhicules en stationnement illicite ou prolongé. Initiée depuis 2 semaines, cette opération qui vise les zones sous intégrées a déjà permis le retrait de 6 000 véhicules, libérant ainsi la ville des amas de ferrailles qui encombrent et restreignent les voies de circulation. «Le premier recensement réalisé par les services techniques a permis de dénombrer un total de 3500 épaves de voiture dans la commune. Une première campagne de sensibilisation a été lancée par les services techniques et à la suite de cette dernière les communiqués ont été lancés pour demander aux propriétaires de retirer leurs véhicules abandonnés au niveau de la chaussée», a expliqué le directeur général des services techniques de la mairie de Libreville, Leuzin Martial Eyenet.
- Le parc de stockage d’épaves de véhicule à Mindoumbé. ©Gabonreview
Pour ne pas se laisser surprendre par un retour des épaves dans les zones libérées, l’équipe municipale s’est dotée de plusieurs sites de parcage. «Nous avons actuellement 3 parcs. Après avoir débarrassé les épaves de véhicules qui sont catégorisés en 3 types, à savoir la première qui concerne les voitures en stationnement prolongé, parce qu’elles roulent, est parquée à l’hôtel de ville de Libreville ; la deuxième catégorie touche les véhicules qui ne fonctionnent plus mais que l’on peut récupérer, celle-là est garée à Mindoumbé et pour la dernière catégorie il s’agit des véhicules qu’on ne peut plus récupérer qu’on appelle épave, ils sont déchargés à Socofer», a-t-il précisé.
À l’issue de cette opération, les propriétaires désireux de récupérer leurs véhicules devront s’acquitter de certaines amendes. Autrement, ils s’exposent à la perte de leurs droits sur ces véhicules «La loi dit par rapport à l’enlèvement des épaves, un mois après, si les propriétaires ne viennent pas récupère leur matériel, nous faisons des mises en demeure, nous écrivons au tribunal pour l’organisation de la vente aux enchères», a encore explique le directeur général des services techniques de la mairie de Libreville.
8 Commentaires
Evitez la réalisation des routes étroites comme on en observe dans libreville et le reste du pays.
L’amenagement des parking et l’élargissement des chaussées et trotoires serait mieux que soulever des épaves qui genent le plus souvent nul autre chose que la vue!
Enfin, la nouvelle mairesse prend les choses en mains. Il était temps !
Pour ce qui est de prendre en mains les ordures qui s’amoncellent partout, ses mains sont trop propres pour cela, et pour qu’il soit temps, faut attendre que les poules ait des dents. Bravo, Roberto.
pourquoi les voitures qui sont en stationnement prolongées sont elles aussi enlevée? elles roulent???
Un grand bravo!à cette nouvelle équipe municipale qui comprend que le domaine public reste à leur charge quiconque enfreint la loi,s’expose au foudre de cette dernière. Nous souhaitons que l’opération puisse tout les arrondissements de Libreville. Et puis concernant le paiement des ces sommes d’argent dûment versées au Trésor servira certainement à la création d’autres innovations
Nous ne voyons pas encore l’effet de cette opération sur les routes.
Nous constatons que la mairie a besoin d’argent.
On vous jugera à la fin de votre mandat, pour l’instant nous ne voyons rien de concret.
Bravo ! Merci de ne pas faiblir !!
Bravo pour ses ambitions Madame la mairess!