Consciente des difficultés rencontrées par certains responsables au sein des administrations et structures publiques quant à l’élaboration des Plans de passation des marchés (PPM), la Direction générale des Marchés publics (DGMP) se propose d’accompagner en la matière les administrateurs de crédits des ministères et leurs différents démembrements afin d’éviter de mauvaises surprises et leur permettre d’atteindre leurs objectifs annuels.

L’Immeuble Arambo, bâtiment qui abrite les services de la Direction générale des Marchés publics. © Gabonreview

 

À l’Immeuble Arambo, bâtiment qui abrite les services de la Direction générale des Marchés publics, on tient à rappeler que «le Code des marchés publics est clair : aucune commande publique ne peut être prise en compte sans qu’elle ait été planifiée et validée par la DGPM, selon l’exigence liée à l’élaboration d’un Plan de passation des marchés». Pamphile Mbira Mba, directeur de l’Optimisation des commandes publiques, ajoute que l’autre principale exigence est que, «deux semaines après la publication officielle de la Loi des finances, tous les administrateurs de crédits doivent obligatoirement faire parvenir leur PPM à la DGMP pour validation».

Or, la publication de la Loi des finances de l’exercice 2022, qui subit actuellement quelques rectifications, ne devrait pas tarder. Ainsi, pour leur permettre de gagner en temps et de soumettre dans les délais leurs différents projets de PPM, sur instructions de Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ministre du Budget et des Comptes publics, Eugène Pénafort Mintsa Oyame a déployé dès le 8 février dernier ses experts sur le terrain. L’objectif du directeur général des Marchés publics est d’accompagner les administrateurs de crédits dans l’élaboration de leurs différents plans. L’opération, qui est à sa deuxième édition, a nécessité la création de 7 équipes composées chacune de 4 personnes, à savoir deux experts et deux agents de la DGMP.

«Cette opération cible principalement les secrétaires généraux des ministères et les opérateurs qui sont représentés ici par les responsables des structures placées sous la tutelle des différents ministères, à l’exemple des CHU pour le ministère ce la Santé ou des universités publiques pour le ministère de l’Enseignement supérieur. Le but est de les aider à élaborer leurs PPM qui sont une sorte de tableau de bord leur permettant de gérer leurs différents projets en termes de marchés publics, pour éviter des tergiversations, des vices de procédure et même la perte de temps, alors qu’ils sont soumis à des objectifs annuels, conformément au système BOP (budget par objectif de performance)», explique Pamphile Mbira Mba, directeur de l’Optimisation des commandes publiques.

L’opération devrait prendre fin au bout de deux semaines, soit le 22 février prochain. Comme innovation cette année, la DGMP envisage de mettre en place une cellule de veille après validation des différents PPM. L’objectif, dit-on, est d’en assurer le suivi pour une meilleure matérialisation de ces projets.

 
GR
 

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