Piratage de presse : après «La Loupe», «L’Aube»
Après le «piratage» d’un premier numéro du journal «La Loupe» la semaine dernière, mardi 9 septembre, le groupe «Oloumambe» s’est plaint d’une nouvelle atteinte contre le titre en plus de «L’Aube».
Le pouvoir Emergent est-il aux abois ou certains collaborateurs d’Ali Bongo ont-ils volontairement décidé de ternir la réputation du président de la République ? Depuis quelques jours, une bien curieuse atmosphère prévaut au sein de la presse nationale, suscitant de nombreuses interrogations, aussi bien de la part des professionnels du secteur que de nombreux lecteurs. La dernière histoire en date est relative au «piratage» des titres appartenant au groupe «Oloumambe», dont on a naïvement pensé qu’il s’agissait d’un incident qui devrait s’arrêter après la dénonciation, par les responsables dudit groupe, d’une supposée «infiltration» de leurs effectifs par 2 individus supposés avoir des accointances à la présidence de la République.
En effet, alors que l’on apprenait, la semaine dernière, que le contenu du numéro 193 de l’hebdomadaire «La Loupe» prévu pour paraître le mercredi 3 septembre, avait été «totalement» changé par 2 nouvelles recrues, dit-on, à la demande d’une personnalité proche du chef de l’Etat, mardi 9 septembre dernier, le même fait a été rapporté au sujet du même journal, avec cette fois dans la version piratée, un «gros plan» sur Alphonse Ongouo, propriétaire du titre, présenté par les pseudo-journalistes comme un «imposteur».
Dans la foulée, apprend-t-on, l’hebdomadaire «L’Aube», propriété du groupe «Oloumambe», a lui aussi subi le même traitement. «Nous avons normalement déposé à Multipress, le fichier PDF de L’Aube N° 43 à l’heure indiquée. Nous ignorions que vendredi, un «monsieur de la présidence de la République» (dixit Multipress) est venu payer l’impression de 20 000 exemplaires dont 8000 à remettre à Sogapresse et 12000 à mettre à disposition. Autrement dit des exemplaires à distribuer gratuitement estampillés «L’Aube» dans les rues de Libreville», expliquent les propriétaires des titres en question. Dès lors, des questions fusent : ce malheureux fait qui n’est pas pour honorer le Gabon à l’extérieur, serait-il soutenu par les plus hautes autorités du pays ? Sinon, pourquoi cet acharnement que d’aucuns disent appuyé par des agents des forces de sécurité publique ? Mais surtout, comment interpréter le silence de la présidence de la République, principale accusée dans cette sombre affaire ? Que déduire quand on constate que les versions «pirates» des journaux sont toutes à la gloire du directeur de cabinet du président de la République ? Et que font le ministère en charge de la Communication et le Conseil national de la communication (CNC) ?
Qu’à cela ne tienne, et compte tenu des risques encourus, le groupe de presse a décidé de suspendre ses activités : «Pour l’heure, nous suspendons la parution de L’Aube et de La Loupe, jusqu’à nouvel ordre. D’ici-là, toutes les parutions de ces deux journaux que vous verrez ici et là proviennent de la mafia-politico gabonaise», a annoncé le groupe «Oloumambe». Bien curieuse affaire….
12 Commentaires
Bonjour Gabonreview, je vous remercie pour votre professionnalisme. Le problème subit par La Loupe et L’AUBE est pathétique. Il est ici question de réduire au silence les journaux qui dérangent le pouvoir en place. Pour autant, cette façon de faire, contribue-t-elle à l’expression plurielle dans notre pays ? Accrombessi fait tout pour se voir bien voir ! Tant mieux. Mais, est-il obligé d’adopter de telles méthodes ? Ce qui arrive à ce groupe de presse peut arriver à n’importe qui. La légion étrangère a décidé de broyer les Gabonais. Pourquoi se taisent-ils ? Merci encore à Gabonreview pour son professionnalisme !
Avec cet article, on comprend aisément que les deux journaux ont été happés par Accrombessi
Au regard de la tournure des évènements, il sérait bon pour Alphonse Ongouo de monter un autre groupe de presse. Je ne connais pas ce monsieur, mais je constate qu’il dérange le Popo. Sinon, rien n’explique cet acharnanement. Alphonse Ongouo doit savoir qu’Accrombessi a soudoyé tout le monde sur ce dossier. Pour terminer, je suis rassuré de savoir qu’un Gabonais peut-être aussi intelligent.
Alphonse Ongouo a-t-il la possibilité de lutter contre un système? Pourquoi pas! Dans La Loupe, il est peint comme un imposteur, quelqu’un de pas du tout intelligent. Or, lorsqu’on observe les écrits des deux parutions, la différence est de taille. Si les Gabonais sont conscients de la dangériosité du Popo, pourquoi certains barons ne financeraient-ils pas des groupes de presse. Une chose reste à faire pour les Gabonais: jusqu’au retour des vrais journaux, ne plus acheter un seul numéro de ces torchons.
Tchuoooo ce quie me dépasse c’est que les gabonais sont la tranquilles, tous les jours un mangeur « d’ablo » et « aguidi » les maltraite et tu vas voir des gens qui le soutiennent??? c’est dingue!!!!
Hier encore j’ai vu à la RTPDG qu’un groupe de jeunes gabonais est allé à sainte marie dixit » le mur des lamanetations du gabon » venir soutenir l’action du Roi du Gabon!!! pitiéééééééééé!!!!!!!
Le gabon me dégoute vraiment!!!
Mon frère, Ce sont des égoïstes, diplômés non-intellectuels et qui ont pour collaborateurs d’autres qui ont la boue dans la tête et des villageois.
A lecture de cet article, plusieurs se posent, et surtout je suis surpris des commentaires:
– Comment une entreprise comme Multipress peut elle modifier le contenu d’un journal?
– Y a t il des traces ecrites des paiements?
Il est temps que nous arretons avec l amateurisme. Nous ne sommes pas dans la rue, il faut des preuves, la justice ne peut instruire sur la base des rumeurs et des ragots. Je ne pense pas que multipresse puisse modifier le contenu d un journal si le mandat ne vient pas du propietaire. Aux responsables de ces jouranux de demontrer qu il y a eu faux dans les instructions qui ont été transmises.
Le numéro 193 de La Loupe a bel et bien été piraté. La preuve : l’article à la page 8, libre-propos de Frédéric Ntera Etoua, conseiller en communication de Maixent Accrombessi.
Je vous invite à prendre conscience et d’arrêter de vous foutre des gabonais.Pillez tranquillement le pays comme vous le faites si bien, c’est encore votre temps, mais sachez que vous rendrez compte très bientôt où que vous soyez.
ONT te connais « petit bongo », tu n’est un Mystere pour personne.tu peu te payer toute les interview possible, meme le Pape pourrait intervenir en ta faveur que rien n’y fera. Tu es un Criminel, tu aime l’homosexualité, le bling bling, les voitures, les organes humains, les feu d’artifices, les voyages, les delires tel un Gros bébé, tu a detourné les fons du ministere de la defense pendant 10ans, depuis 2009 toi et ta légion etrangère vous siphoné les caisses de l’Etat, tu a emi un emprunt obligataire au nom de l’Etat gabonais mais toi et ton coquin ami le POPO vous avez mis les 435 Milliards dans vos poches.Tout ca ne peu pas disparaitre de nos esprit a cause d’une simple interview.
N’ayez pas peur, tout ca ce ne sont que les signes d’une fin de reigne…Ce sont ls methodes utilisées par les pouvoir autocratiques, mais l’Histoire nous rappel que meme les regimes autocratiques tombent,d’ailleurs depuis le primtemps arabes,combien de regimes autocratiques sont ils deja tombé dans le monde????? wait and see
l’impunité finira quand tu sera puni ali