A l’issue du Conseil d’administration de Total Gabon, le 12 novembre à Libreville, le directoire de cette entreprise pétrolière conduit par le président de son Conseil d’administration s’est rendu au cabinet du ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines. Nicolas Terraz, soutient et rassure que son groupe ne quittera pas le Gabon.

«Le départ du Gabon n’est pas du tout à l’ordre du jour et je peux vous le dire clairement», a déclaré, le 12 novembre 2020, le président du Conseil d’administration de Total Gabon, Nicolas Terraz. © D.R.

 

Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa, a reçu une délégation de Total Gabon composée du président du Conseil d’administration, Nicolas Terraz, du directeur général, Stéphane Basseme et du directeur délégué Gabon, Emmanuel Chapon. Au centre des échanges, les conclusions du Conseil d’administration qui s’est tenu le 12 novembre à Libreville et les enjeux sur l’avenir de la société.

Le président du Conseil d’administration, par ailleurs directeur Afrique exploration et production de Total, a rassuré le ministre quant à l’engagement de l’opérateur pétrolier français à rester dans notre pays. «Le départ du Gabon n’est pas du tout à l’ordre du jour et je peux vous le dire clairement. Nous avons une opération en cours, il s’agit du transfert à une autre société des activités dont nous ne sommes pas opérateur», a fait savoir le président du Conseil d’administration.

Nicolas Terraz a indiqué que «Total Gabon, aujourd’hui, se recentre sur ses pôles opérés qui sont les pôles Tanguy et Torpille». «Ces derniers représentent une production journalière de 20.000 barils par jour. Il y a beaucoup de travail qui est fait pour assurer la pérennité de cette production pour que Total Gabon soit une entreprise qui continue à opérer, qui continue à employer des personnes au Gabon et à contribuer à l’économie gabonaise», a-t-il déclaré.

Le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, avec la délégation de Total Gabon. © Ministère du Pétrole

Concernant le projet de cession d’actifs, particulièrement sur le terminal du Cap Lopez, à Port-Gentil, le président du Conseil d’administration de Total Gabon a indiqué qu’il obéit à une «logique industrielle». Le projet vise, selon lui, à donner un avenir au terminal. Il s’agit, au vu du niveau de production de la société (20 000 barils/jour), «d’agréger d’autres volumes sur ce terminal pour augmenter son utilisation et le rendre économiquement plus robuste et donc viable sur le long terme», a-t-il expliqué.

Ce projet de cession des intérêts du terminal du Cap Lopez devrait être conduit dans le respect des valeurs de la société qui souhaite privilégier le dialogue avec les représentants du personnel. «Cela a été fait déjà dans le passé, de manière réussie. Donc, la qualité de l’accompagnement social et la manière dont on fera sur le plan social, est quelque chose d’important qu’on regarde, et que je regarde avec beaucoup d’attention», a insisté Nicolas Terraz, apaisant ainsi les inquiétudes émises récemment par les salariés, à travers l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).

Prenant acte de toutes les transformations en cours visant à assurer la viabilité des opérations de Total Gabon sur le long terme, Vincent de Paul Massassa s’est réjoui de l’engagement des dirigeants de la société.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Tantôt il va partir, tantôt il reste. Bizarre tout ça !! Les français, je vous l’ai maintes fois dit sont CHAMPION DU MONDE EN HYPOCRISIE. A Ntare Nzame !!!

  2. Serge Makaya dit :

    De toutes les façons, c’est certainement lié aussi avec la mort d’Ali Bongo depuis octobre 2018. Maisles gabonais veulent des preuves de sa mort. Malheureusement, je ne peux pas vous dire avec certitude où se trouve son cadavre. Mais ce qui est vraiment sûr, c’est qu’il se trouve en France ou en Angleterre. Un ami à moi des renseignements français me l’a encore confirmé hier matin. Il hésite entre l’Angleterre et la France, mais ce dont il est sûr à 100%, c’est qu’Ali Bongo est bien MORT depuis octobre 2018. Vous n’êtes pas obligés de me croire, mais je vous le partage quand même.

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