Entre l’évaluation des activités de l’organisation dont la présidence est assurée par l’Algérie pour l’année 2021 et la réflexion sur l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique, le Conseil des ministres de l’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO) a tenu, jeudi 11 mars, sa 40e session extraordinaire par visioconférence. Vincent de Paul Massassa y a pris part.  

Vincent de Paul Massassa, lors de la 40e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’APPO, le 11 mars 2021. © D.R.

 

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Le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa, a pris part, jeudi 11 mars, à la 40e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO). En raison de la pandémie de coronavirus, les travaux se sont tenus par visioconférence sous la présidence du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab.

Dès l’ouverture des travaux, le président en exercice de l’APPO «a appelé les pays africains producteurs de pétrole à un effort commun et solidaire pour trouver des solutions aux défis multiples qui se dressent devant le secteur des hydrocarbures, évoquant notamment la transition énergétique et le manque de financements destinés aux projets de combustibles fossiles», rapporte l’agence Algérie Presse Service (APS).

Pour Mohamed Arkab, en effet, «l’industrie pétrolière et gazière africaine est confrontée à des défis qui vont se manifester encore plus, alors que le monde s’efforce de se passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables». Il n’a d’ailleurs pas manqué de faire remarquer que «certaines des principales institutions financières multilatérales du monde, la Banque mondiale, la Banque d’investissement et même des institutions financières privées ont annoncé publiquement leur intention de mettre fin aux prêts destinés aux projets de combustibles fossiles».

Au cours de cette réunion, les ministres africains du Pétrole ont donc jugé nécessaire d’échanger autour d’une étude axée sur «l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique». Leurs travaux ont également permis d’évaluer les activités de l’organisation ces dernières années, et particulièrement depuis la survenue de la pandémie du coronavirus.

L’APPO, créée en 1987, est une organisation intergouvernementale africaine dont la mission principale est de promouvoir les initiatives communes en matière de politique et de stratégie de gestion dans tous les domaines de l’industrie pétrolière. Le but : permettre aux États membres de tirer profit des activités d’exploitation du pétrole. L’organisation regroupe 15 pays parmi lesquels le Gabon, et trois pays observateurs à savoir : le Soudan, le Ghana et la Mauritanie.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. diogene dit :

    L’avenir du pétrole c’est l’épuisement mais tout le monde le sait déjà depuis un siècle ou deux…

  2. Vianney dit :

    C’est vrai qu’il faut trouver des solutions..!!
    Mais de façon concrète… qu’est ce qui en ressort comme solutions après cette visioconférence..?? Qu’est ce qui sera fait à court.. à moyen et à long terme..??

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