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Paulette Missambo annonce une plainte contre L’Union
Suite au traitement accordé par le quotidien d’informations à la convocation dont elle a fait l’objet, il y a quelques jours, la vice-présidente de l’Union Nationale, parti d’opposition passé à la semi-clandestinité, et porte-parole du Front de l’opposition pour l’alternance a dit sa détermination à saisir la justice, demandant au passage qu’une enquête soit menée sur la société Africa Forage, adjudicataire du marché pour lequel elle a été entendue par la police judiciaire.
- Paulette Missambo, le 29 novembre 2014 au siège de l’Union nationale. © Gabonreview
Suite à sa convocation, le 25 novembre dernier, à la police judiciaire pour être entendue sur son «implication politique dans le programme d’hydraulique villageoise dans le département de Mulundu dans la province de l’Ogooué Lolo, confiée à la société Africa Forage lors des fêtes tournantes du 17 août 2004» ainsi que sur sa relation avec cette entité, Paulette Missambo, la vice-présidente de l’Union Nationale et porte-parole du Front de l’opposition pour l’alternance a estimé nécessaire de livrer sa part de vérité afin de mieux restituer les faits, qu’elle estime travestis par notre confrère L’Union» dans sa livraison n° 11 692 du 28 novembre 2014. «J’ai décidé de ne pas me taire», a-t-elle asséné, au cours d’une conférence de presse tenue le 29 novembre dernier au siège de l’Union Nationale, en présence de l’ensemble des ténors de l’opposition, notamment Zacharie Myboto, Jean Ping, Jean Eyéghé Ndong, Luc Bengono Nsi, Pierre Amoughé Mba, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Benoît Mouity Nzamba, Jean Ntoutoume Ngoua…
Visiblement choquée d’avoir vu son image en première page du quotidien d’informations, qui affirme qu’elle a été entendue pour «une affaire de détournement d’engins des travaux publics», Paulette Missambo dit être victime d’une tentative de manipulation de l’opinion. Elle a donc décidé de porter plainte pour diffamation contre le directeur de la publication dudit journal. «Une affirmation infondée, grotesque, qui procède de la diffamation afin de porter gravement atteinte à mon honneur, à ma dignité et à dresser les populations de Mulundu contre moi», affirme-t-elle. Si le véritable mobile de la convocation de l’ancienne ministre de l’Education nationale reste inconnu du fait de l’absence de mention dans l’instruction du procureur de la République, pour elle et ses pairs du Front de l’opposition pour l’alternance, il ne fait l’ombre d’aucun doute que son engagement aux côtés des forces du changement est la source de ses malheurs. Surtout après son intervention au meeting de Port-Gentil du 21 novembre dernier. «La convocation dont j’ai fait l’objet il y a quelques jours, vise à nous détourner de notre objectif, à modifier notre agenda et à nous éloigner de nos préoccupation politiques, institutionnelles, économiques et sociales qui sont celles de nos compatriotes», souligne-t-elle, comme pour dire que cette convocation revêt un caractère purement politique voire politicien, qu’elle est un contre-feu au débat sur l’état-civil du président de la République.
Revenant sur le fonctionnement des comités provinciaux des fêtes tournantes, elle a indiqué qu’elle assumait les charges de vice-présidente au même titre que Faustin Boukoubi, Emile Doumba et Jean Massima alors que la présidence était occupée par Guy Nzouba-Ndama. «Ces personnalités sont toujours en vie. Certaines occupent même encore d’éminentes fonctions au PDG ou au sein du pouvoir», a-t-elle fait remarquer, ajoutant comme pour les inviter à délier leurs langues : «Le peuple gabonais vous regarde». «Après Jean Eyéghé Ndong, c’est maintenant moi… A qui le tour prochainement ?», s’est-elle interrogée, laissant croire en une chasse aux sorcières. Sur sa lancée, l’élue de Mulundu est revenue sur la procédure de passation de marchés. «Seul le ministère des Travaux publics était compétent pour apprécier les capacités techniques et financières des sociétés adjudicataires», a-t-elle expliqué, soulignant : «Seuls les ministères des TP et des Finances pouvaient passer les marchés et signer les contrats». «Je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire», a-t-elle martelé, ajoutant : «La société Africa Forages est connue. Elle a des actionnaires. Il suffit de se rendre au greffe du tribunal de commerce pour les identifier».
Pour mieux signifier l’unité et la solidarité qui prévalent au sein du Front de l’opposition pour l’alternance, les membres de ce regroupement de leaders politiques invitent le peuple à se joindre à eux pour accompagner la vice-présidente de l’Union Nationale à chacune des étapes de la «tentative d’intimidation» dont elle serait l’objet de la part du pouvoir en place.
0 Commentaires
C’est pas parce que vous êtes passé à l’opposition que vous êtes blanchi.Affaire « Africa Forage » ou pas, vous avez des comptes à rendre à la justice Gabonaise quelque soit les temps et les circonstances. Il en ait de même pour les membres du PDG. Mme, souvenez-vous des enveloppes gracieusement distribués au Groupe Missema à l’EP de la cité -Damas. Votre soeur et les voitures de luxe…Vous avez des comptes à rendre quelques soit votre statut politique.
tu as parfaitement raison, sauf que cette dame n’était que vice président au même titre que boukoubi, massima et nzouba ndama était président. Pourquoi le président et dfeux des trois vicee président ne sont pas inquiétés?
@Patrick,
Je suis d’accord avec Vous sur le fait que tout gabonais doit etre justiciable quant à la comptabilité des fond publics.
Le problème est que nous connaissons tous dans ce pays, des gens ont pillé le pays ( opposition et pouvoir ) et je suis juste surpris que dans cette affaire, aucune convocation au Nzouba Ndama ou encore à l’illustre ex TPG le grand Massima …
Mais ce qui est surprenant dans la justice gabonaise, c’est que le directeur d’africa forage, ne soit pas convoquer car lui, il sait qui a détourné ces engins de travaux publics…
Cette justice à la solde du PDG se desavoue et doit d’abord balayer devant chez elle avant de taper chez les ex-copains..
Qui dira parmi eux qu’il n’a pas vole ou detourné ?
Les autres n ont peut être pas mis la main sur les fonds destinés aux fêtes tournantes. En tout cas que la Cour des Comptes nous édifie la dessus.
En ce qui concerne Paulette Missambo, je dirai simplement que le passé de cette dame ne milite pas pour elle. Son règne a été caractérisé par le népotisme le détournement des fonds publics dans tous les départements où elle est passée, Éducation Nationale, Santé Publique particulièrement. Que la Cour des comptes entende Boutamba Alexis , Andre Mba Obame et Ouandzie pour être edifié sur son passé de gestionnaires des fonds publics. Alors de grâce c est pas en ameutant tout le Gabon que l histoire ne va pas vous juger.
OMAR n’a juger personne, en les traînant dans les tribunaux, il est partie sans être jugé par personne. ALI veut juger les gens en les traînant dans les tribunaux, lui même sera traîné devant un tribunal.
C’est la politique de deux poids deux mesures, pourquoi les tenants qui sont au pouvoir ne sont ils pas inquietés lorsqu’il ya des enquetes, est ce qu’un vice president peut decider seul dans une commission?
Politique à GABAO: opposition, majorité,tous pourris…
Indépendance des médias:tu peux toujours courir… c’est toujours un nom qui cache un autre nom. LA CENSURE est réelle!!!
Ali est qui pour juger les gabonais dans leur propre pays?Même si elle a volé,c’est l’argent de son pays,lui il est qui pour leur demander des comptes. Si nécessaire,le moment venu,nous traiterons ces problèmes entre fils et filles de ce pays,c’est tout…
Merci, quand Ali et ses amis ne seront plus au pouvoir (car cela arrivera forcément), personne n’aura à leur demander des comptes, car c’est « l’argent de leur pays » (sic); Maboule!
vraiment quel pays,a l’heure actuelle Ali est le plus grand voleur du pays,il pille comme son pere adoptif n’a jamais fait.Qu’il ne s’inquiete pas,il sera juge par contumace lorsqu’il aura fuit au Nigeria.
Et ceux qui ont pillé avant ou avec lui, qui les jugera?
Porter plainte contre l’Union pour diffamation, c’est tout ce qu’elle avait à faire pour laver son honneur, si elle l’a encore; pourquoi ameuter les populations pour ça?
C’est tout simplement ridicule; avant elle de hautes personnalités n’ont-elles pas été interpellées? ont-elles eu recours à la population pour les accompagner? Cette façon de faire cache manifestement quelques déboires!
Pour ma part nous ne devons être manipulé ni par le pouvoir ni par l’opposition, car nous connaissons tous l’histoire du Gabon et de ses dirigeants. Si M.Billié bi Nze passe dans l’opposition aujourd’hui ,je suis sur que nous l’applaudirons.Cependant le peuple doit utiliser tous les moyens et les personnes qui peuvent servir sa cause sans pour autant être l’avocat du Diable. Le pouvoir pense distraire le peuple mais nous savons que ce sont tous des voleurs et savons également qu’il y a des voleurs dans les rangs de l’opposition, nous connaissons bien l’histoire de chacun d’entre eux. Seulement l’heure pour le peuple n’est pas encore au jugement, aujourd’hui le peuple doit se libérer de l’imposture, de la cruauté et de la gabegie d’un système qui nous contraint à vivre dans la misère. Bien que cette convocation de Missambo soit un coup bas, mais c’est à elle seul régler cette affaire. Pas la peine D’engager le peuple dans une histoire ou il ne connait ni les tenants ni les aboutissants.
Vraiment les opposants du Gabon, le gabonais est tellement naïf.. on se cache derrière le peuple après avoir pillé pour fuir la justice
soit on juge tout le monde ,soit on passe l’éponge,autrement dit ,on pourrait assister à des règlements de compte,sous un fallacieux prétexte.
Vous les opposants vous n’avez pas d’armes? ils sont des armes et pour rebeler ils faut aussi des armes et peu importe!!! Merci
Mais si ali a raison je peux vous hair avis d’etre dans une position nuisible… Merci
maman popo pour bien manger avec un blanc il faut allumer la lampe et pour bien manger avec un fang allumer bien la torche grandement claire
les gabonais sont vraiment naifs,on se cache derrière le peuple après avoir pillé et tentant fuire la justice et manipulez le peuple ignorant;ce sont des crimes en quelques si vous ignorer cela
parlant des voitures,ou est celle de monique leyangomo offerte par omar à l’époque de mikouagna à mounana?quandon pille ou on vole on est seul,quand on sort du gouvernement,on appelle le peuple à temoin et denonce le système;mais c’est quelle politique ca?