Le président du Conseil économique (CES), par ailleurs ancien Premier ministre, a récemment reçu une délégation de la société civile. Conduite par Nicaise Moulombi, elle entendait lui demander de plaider en faveur d’une concertation politique.

Nicaise Moulombi, président du Haut conseil des acteurs non étatiques. © D.R.

Nicaise Moulombi, président du Haut conseil des acteurs non étatiques. © D.R.


 
Le 18 décembre dernier, le président du Haut conseil des acteurs non étatiques engageait une campagne de plaidoyer en faveur d’une concertation nationale. Cette démarche l’a donc conduit, à la tête d’une délégation de la société civile, à entamer des rencontres avec les autorités politiques, religieuses et les leaders d’opinion afin de les convaincre de soutenir cette idée de dialogue ou encore de concertation politique inclusive.
Dernièrement, ce groupe a rendu visite au président du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé, par ailleurs ancien Premier ministre. Il a été donc question pour Nicaise Moulombi et les siens de lui présenter les motifs devant l’amener à soutenir cette initiative. A l’issue de l’entretien, Nicaise Moulombi a déclaré : «Nous retenons deux choses de cette audience. Premièrement, le président du CES, en homme politique, n’a pas attendu notre arrivée pour comprendre la nécessité d’un dialogue politique. Deuxièmement, M. Biyoghé Mba, dans son discours à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an au chef de l’Etat, avait évoqué le sujet». «Nous pensons qu’il pourra plaider auprès du président de la République afin que ce dialogue se tient entre les fils et fille de ce pays», a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre avait déjà appelé à la tenue d’un dialogue politique au lendemain des émeutes d’août 2013 au quartier Cocotiers, dans le 2e arrondissement de Libreville, entre forces de l’ordre et manifestants
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. boutala dit :

    Bon sang quel est celui qui refuse ce dialogue national de tous les gabonais? Le gabon est notre pays a tous celui qui va refuser ce dialogue n est pas gabonais car il veut tuer les gabonais. Donc on.met au défi tout gabonais pour qu il se sente concerné par la résolution de nos problemes par les gabonais eux mêmes quel que soit leur bord politique.

    • imagine56 dit :

      Boutalala
      Accrombessi ne veut pas du dialogue social
      il vous faut intégrer le fait que le vrai président, celui dirige réellement le pays est cet ancien démarcheur immobilier,
      ce beninois.
      Le jour où il donnera son accord à Ali, il y aura dialogue social.

  2. doukdouk dit :

    Boutala, BIYOGHE MBA est pédégiste- avant tout- on veut quelqu’un de neutre- un arbitre n’a pas de parti pris- Si ce sont des émissaires qui n’ont rien a voir avec le gabon oui- l’ONU-et aussi des émissaire français, chargé des affaires africaines, le PNUD- Union Européenne. Je ne doute pas de la bonne foi de Mr Paul mais il est trop attaché au PDG.- Une question simple à Mr Nicaise, lorsque l’on demandera à l’Emergent en chef, de rendre son tablier au motif qu’il n’avait pas fourni des papiers authentiques, lors de l’élection 2009, crois-tu qu’il va dire : « oui je le reconnais et je vais laisser le pouvoir » ? Crois-tu qu »il va dédommager toutes les personnes sans emplois actuellement au motif qu’ils ont choisi l’opposition ? non Mr MOULOMBI. AVEC LES OBSERVATEURS INTERNATIONAUX, il n’y aura pas de parti pris.Le DEBAT en dehors du social et il ya que nous avons un sans papier au sommet de l’Etat ; c’est pas sérieux et aussi grave pour une République- Toutes les institutions sont comptables de cet état de fait.

    • Gabonais autrement dit :

      Vous etes drôle et contradictoire dans ce pays. Au final on se demande bien ce que vous voulez. De quels observateurs internationaux parlez-vous? Ceux là même qui ont validé l’élection d’Ali? Vous étiez les premiers à tirer à boulet rouge sur l’ambassadeur des États-Unis. Quand allons-nous commencer par régler nos problèmes nous-mêmes?

  3. Blaise nicolas dit :

    Seul le dialogue peut sortir de l’impasse

  4. doukdouk dit :

    c’est vous qui etes drole, BIYOGHE MBA est un PEDGISTE-

  5. Intelligent Libre dit :

    Le dialogue social à dé jà commencé. « Imagine 56 ». Entre eux, je veux dire ceux qui ont signé des pactes dans des cercles ésotérique et qui ont « juré » de ne pas trahir, il y a les membres du Front et les tenants du pouvoir. Il faut arrêter de trop idéaliser . Je suis au regret de t’apprendre que lors des marches du Front et autres manifestations ce sont les forçes de défense qui protègent les membres influents du Front. Le pays va mal, nous le savons. Nous sommes tombés , il faut se relever. Ce ne sont pas les pilleurs d’hier qui vont changer l’ordre des choses. Depuis Bongo père, ils se sont entendus (Ali ,Myboto, Oye Mba, Eyeghe Ndong…) de faire mal au Gabon. Dans un pays civilisé et démocratique, leur place est en prison. Tous! Il ne suffit pas de dire que j’ai traversé, je suis devenu propre. Ces gens discutent et essaient d ‘arranger les choses « à leur manière » pour rester collées au serment.

  6. imagine56 dit :

    Mon Dieu quelle douche froide!
    quel réveil!
    tu me parles le langage de la vérité …Nous en discutons souvent, mais malgré ça, je continue à me fier à ces gens de l’opposition pour une opération de salubrité publique, certes ils sont tous dans des cercles ésotériques, mais ils sont gabonais avant tout et aiment d’une certaine manière ce pays,
    ils doivent avec les autres faire le ménage, dégager Accrombessi
    et trouver des solutions pour ramener la sérénité.

  7. Véracité dit :

    Plus je vous lis, je me rends compte que le dialogue est un prétexte. En fait, Vous voulez autre chose. Ayez moins le courage de le dire franchement.,

  8. BEKALE BITEGUE dit :

    Cher Nicaise, votre démarche est salutaire car elle vise la tenue d’une large concertation qui va permettre aux Gabonais de penser ces plaies qui les divisent. Mais je vous préviens déjà que la tache ne vous sera pas facile. Car NZOUBA et BOUKOUBI ont déjà dresser des barrières pour empêcher tout dialogue. NZOUBA attend avoir des garanties que c’est le candidat du PDG en 2016. C’est à cette seule condition qu’ils peuvent accepter le dialogue.

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