Passerelle du LNLM : «Les fissures sont superficielles et normales», rassure la mission de contrôle

Les fissures au niveau de la poutre servant d’appui à la charpente de la toiture de la passerelle piétonne du lycée national Léon Mba (LNLM) de Libreville ne relèveraient pas d’une imperfection, selon la mission de contrôle du Groupement ECTA-BTP SGEC-BTP, qui rassure que celles-ci ne compromettent pas le tablier, encore moins les piles centrales qui portent l’ouvrage.

La passerelle piétonne du lycée national Léon Mba. © D.R.

Bien que présentant des fissures au niveau de la poutre servant d’appui à la charpente de la toiture, la passerelle piétonne du lycée national Léon Mba (LNLM) de Libreville ne présenterait aucun danger pour les usagers à ce stade des travaux, rassure la mission de contrôle Groupement ECTA-BTP SGEC-BTP, dans un communiqué reçu par Gabonreview. Pour ces ingénieurs des travaux publics, «ce phénomène se produit naturellement dans la construction de tout type d’ouvrages d’art, qu’ils soient en béton armé, en bois ou en béton précontraint. Et que dans ce genre de grands travaux, il y a toujours un temps d’observation de l’ouvrage».

«En outre, durant l’exécution de ces travaux, des essais de convenance du béton ont été réalisés à chaque étape du coulage sur chaque production de béton. De plus, pour attester de la qualité et de la fiabilité requises de l’ouvrage, l’entreprise se fait accompagner par une structure internationale spécialisée afin d’obtenir la garantie décennale exigible sur ce type d’ouvrage», souligne la mission de contrôle.

En effet, la livraison de cette passerelle pour piétons est très attendue par les populations de la capitale. Érigée sur une voie de communication à grande circulation et à haut risque, cette infrastructure est censée protéger les piétons lors des traversées et réduire les accidents de circulation sur cette 2X2 voies à grande vitesse. Le chantier n’étant pas encore livré, l’entreprise et la mission de contrôle qui en assurent l’entière responsabilité, assurent s’atteler à corriger les éventuelles imperfections qui pourraient surgir avant la livraison de l’ouvrage.