100 écogardes du parc national de Loango ont suivi une formation animée par l’armée américaine, en vue de renforcer leurs capacités en matière de protection de la faune et des ressources naturelles du Gabon.

Des écogardes gabonais en pleine séance de formation. © usaraf.army.mil

 

Nantie d’une bonne expertise dans la protection des espèces sauvages, l’armée américaine a décidé d’apporter son savoir-faire en la matière au Gabon. Les écogardes du parc national de Loango, situé dans l’Ogooué-Maritime, ont bénéficié d’une formation de six mois, animée par les soldats du 83e Bataillon des affaires civiles de l’armée américaine.

«Nous avons un très bon partenaire au Gabon, en particulier dans le domaine de la protection de l’intégrité territoriale du pays et de la forêt», a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon. «Ce type de formation est crucial pour le partenariat américano-gabonais parce qu’il démontre d’abord l’engagement des États-Unis à l’égard du Gabon, l’attention que nous portons à l’environnement dans son ensemble, la protection de la faune et de la flore du pays et l’aide que nous apportons aux Gabonais pour protéger leurs frontières», a ajouté Joel Danies, relayé par dvidshub.net.

Le Gabon compte treize parcs nationaux, dont le parc national de Loango, internationalement connu pour ses hippopotames surfeurs. Ce parc couvre 150 000 hectares en bordure de l’océan atlantique. La diversité de l’environnement attire non seulement les touristes, mais aussi les braconniers. Selon le département d’État des États-Unis, le trafic d’espèces sauvages, le braconnage, le transit et le commerce des ressources naturelles génèrent plus de 10 milliards de dollars par an pour les réseaux criminels transnationaux.

Un commerce illégal capable de menacer la sécurité régionale, de mettre en danger les espèces sauvages et de mettre en péril les ressources naturelles du Gabon. Dans ce contexte, la formation des écogardes gabonais par l’armée américaine tombe à pic. D’avril à fin septembre, l’équipe des affaires civiles a réalisé sept programmes de formation avec plus de 100 écogardes, 14 cadres et 33 militaires gabonais responsables des opérations de lutte contre le trafic illicite.

Les modules abordés durant la formation allaient des soins aux blessés dans des environnements austères aux ordres militaires, en passant par la planification des missions, les principaux engagements des dirigeants, les opérations des détenus. Sans oublier l’exploitation des sites, les opérations civilo-militaires, les principes fondamentaux de la patrouille, le suivi et le fonctionnement du matériel géospatial.

 
GR
 

1 Commentaire

Poster un commentaire