Pacôme Moubelet-Boubeya : «la liste électorale est fiable»
Le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Hygiène publique répondait aux désapprobations concernant la crédibilité de la liste électorale par certains candidats et intellectuels, le vendredi 12 août, face aux observateurs nationaux et internationaux invités à un exposé sur le processus électoral au Gabon.
Pacôme Moubelet-Boubeya est intervenu brièvement au cours de l’exposé sur le processus électoral, animé par le secrétaire général du ministère, Lambert Noël Matha. Face aux observateurs, il est revenu sur le gonflement supposé de la liste électorale. En référence à l’article 48 de la loi électorale, il a rappelé que chaque citoyen a plusieurs résidences. La résidence électorale donne la possibilité à chacun d’être inscrit partout sur le territoire.
À l’endroit des observateurs, il a rappelé qu’être observateur ne signifie pas être enquêteur. Il entend par conséquent faire œuvre pédagogique, au besoin, car son bureau reste ouvert à toutes les sollicitations, a-t-il indiqué. Son souhait est que les observateurs prennent le courage de se déployer, même dans les zones les plus reculées comme à Mvadi dans l’Ogooué-Ivindo, par exemple, pour que leurs observations servent, pourquoi pas, à l’épanouissement de la démocratie dans le pays. « L’élection, c’est partout, pas seulement dans les centres urbains », a-t-il fait observer, assurant par la même occasion que la liste des observateurs internationaux n’est pas bouclée.
Pour Lambert Noël Matha, le processus électoral est encadré par le code électoral. Tout ce qui se fait est fondé sur les lois contenues dans ce document. L’action des observateurs nationaux et internationaux y est clairement rappelée. Par conséquent, rappelle-t-il, le dépouillement est public, l’annonce des résultats l’est également, etc. « Il y a la transparence dans la déclinaison du processus électoral », a-t-il confié, soulignant que les frontières seront fermées le 27 août à minuit pour être réouvertes le 28 à minuit.
Dans un échange interactif, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur s’est voulu pédagogue et prévoyant. « Il n’y aura pas de passe-droit pour qui que ce soit », a-t-il averti, précianté que les réunions statutaires en commission ne sont pas publiques. Elles sont donc fermées aux observateurs.
Dans l’optique de clarifier la place du ministère de l’Intérieur dans le processus électoral, le secrétaire général a indiqué que ce département n’a pas vocation, par exemple, à ouvrir les bureaux de vote. C’est une compétence de la Commission nationale autonome et permanente (CENAP), a relevé Matha.
Auteur : Alain Telly Mouanda
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L’argument donne pour expliquer le gonflement des listes electorales est plus totalement bidon.Dabrd tout les citoyens n’ont pas plus d’une residence. Seuls les plus aises peuvent se prevaloir d’en avoir plus d’une. De plus meme si par miracle tout les gabonais avait plusieurs residence, aucun citoyen n’a le droit de s’inscrire plus d’une fois sur les listes electorales. La balance entre les populations recenses en age de vote et le nombre totales d’inscrits sur les listes electorales doit normalement s’annuler. C’est la loi des vase communicants. Une question de mathematique elementaire du genre 5-1=2+2.
Mais on sait deja ce pourquoi Pacome Moubelet Boubeya a ete embauche par ali bongo. Il l’a lui meme declarer en public: tant que moi pacome Moubelet Boubeya sera minstre de l’interieur, aucun opposant ne gagnera jamais les elections au Gabon’
Ces elections sont plus que pipee d’avance. Il n’ya que la DTE qui puisse nous liberer de ce systeme. La justice, la CC la CENAP, el minstere de l’interieur, Mathias Otounga qui c’est meme converti a l’islam pour marquer sa soumission sans limite a ali bongo. Tout es verouille pour faire passer ali de force. Les opposants vont allez l’accompagner aux urnes pour legitmier son hold up electoral.
Info à vérifier : vote anticipé des forces d’ordre et de défence dans les casernes moyennant 100.000 Fcfa par individu.
Pacôme Moubélé rappelle aux observateurs qu’ils sont observateurs et non enquêteurs, pourquoi? De quoi à t-il peur, lui le ministre de l’intérieur d’un régime démocratique ? Il leur demande de ne pas seulement rester dans les centres urbains, mais de se rendre également aux confins du Gabon, pourquoi? Les élections se passent dans les villes du schmoll. Même si vous gonflez lez chiffres des campements de chasse dont vous êtes issus, les observateurs internationaux ne sont pas dupes. Ils savent que le Gabon n’est pas sur Mars, et que comme dans tous les pays du tiers monde, plus de 75% des populations fuient la misère des campagnes pour essayer de trouver quelque chose dans des villes toutes aussi misérables. Et vous aurez beau faire de la propagande, il n’en demeure pas moins que les gabonais sont miséreux, et cela se voit des la descente d’avion. La seule chose qui est certaine, c’est que même si vous volez une fois de plus les élections au peuple gabonais, vous êtes tellement nulles que vous ne finirez pas ce mandat. Plus de misère à l’horizon, c’est ce qui attend le peuple gabonais avec des amateurs comme vous aux commandes, et lorsque celle-ci sera devenue insoutenable, le peuple vous fera partir avec pertes et fracas. Et ce jour là, Pacôme Moubélé, rira bien qui rira le dernier.
Pacôme MOUBELET BOUBEYA a déjà juré qu’il lui est impossible de déclaré un Candidat élu, autre que BOA. Est-il encore nécessaire d’attendre de lui autre chose?