Ossouka Raponda, les chiens errants et les commerces sur la voie publique
Après la croisade contre les vendeurs de vin de palme en juillet dernier, la mairesse de Libreville promet débarrasser la ville de sa population canine sans maîtres et de toutes sortes d’activités commerciales ambulantes.
Pour les mois de septembre et octobre prochains, la mairie de Libreville promet d’être intransigeante avec tous ceux qui ne respecteront pas les nouvelles règles de salubrité. Dans le viseur de Rose Christiane Ossouka Raponda et ses équipes, «les opérateurs économiques exerçant anarchiquement sur le domaine public communal», indique un récent communiqué. Il s’agit notamment des laveurs de véhicules, fabricants de balustres et pavés, réparateurs de véhicules, vendeurs d’aliments braisés et tout autre commerçant ambulant. Ces derniers, rappelle l’Hôtel de Ville de Libreville, tombent sous le coup des dispositions de l’arrêté n°00310/2004/PE/CL/SG/DGAAJ/DR du 1er avril 2004, complétant l’arrêté n°001/2000 du 1er février 2000 portant règlement sanitaire d’hygiène et de salubrité publique pour la commune de Libreville. Désormais, ils s’exposent à de lourdes sanctions, conformément aux textes en vigueur.
De même, annonce la mairie de Libreville, «une vaste opération d’abattage des chiens errants se déroulera du 5 septembre au 21 octobre 2014», selon un calendrier défini à l’avance et qui devrait concerner les 6 arrondissements de la capitale. A cet effet, et pour minimiser les risques de conflits, «tout propriétaire de chien est prié de lui faire porter une laisse ou de le garder dans sa concession». L’opération qui sera assurée par les agents de l’inspection générale municipale se déroulera comme suit :
– du 5 au 11 septembre 2014 : 1er arrondissement
– du 11 au 17 septembre 2014 : 2eme arrondissement
– du 19 au 27 septembre 2014 : 3eme arrondissement
– du 29 septembre au 4 octobre : 4eme arrondissement
– du 6 au 21 octobre 2014 : 5eme arrondissement
– du 13 au 21 octobre 2014 : 6eme arrondissement
Si cette initiative peut être saluée, il n’en demeure pas moins vrai que d’autres sujets préoccupent les Librevillois, notamment l’absence ou presque d’éclairage public et le phénomène des affichages anarchiques. Sur ces questions, l’Hôtel de Ville semble bien à cours d’idée et d’initiatives. L’on ose simplement croire qu’elles constitueront le prochain combat de la «Reine Ossouka» et ses collaborateurs.
8 Commentaires
on supprime tout, mais comment vont faire ces personnes qui ont en charges des familles? De plus quelles infrastructures la ville de Libreville offre t’elle à ces opérateurs économiques constituant un gros tissus de notre économie…
On pense à des solutions qui engendrent d’autres problémes
Et que fait on des eaux usés qui détruisent les voies, polluent et sont vecteur de maladie. Plus de police sanitaires, les fosses sceptiques dégoulinent sur la chaussée et détruisent les voies aménagées à coup de milliard.
Nous rappelons à Madame le Maire que le Librevillois observe que seules les activités pouvant permettre de renflouer les caisses de la mairies retiennent leur attention (vente de timbre dans les marchés, taxation des véhicules même ceux qui ne sont pas des TM etc..), mais rien n’est fait pour améliorer la qualité de vie pas de bibliothèque digne de ce nom, pas de place publique parfaitement aménagé, bref nous ne savons pas si nos municipalités existent, si elles s’interrogent sur les besoins de la cité.
La nature a horreur du vide (la mairie l’apprend à ces dépends ayant laissée l’anarchie s’installer) et nulle n’est censé ignorer la loi (les différentes personnes qui ont en charges des familles savent que le domaine public n’est pas un marché ni un endroit où l’on fait ce que l’on veut)et Libreville ne saurait être un marché à ciel ouvert. C’est regrettable pour ces familles et ces opérateurs économiques installés dans l’informel et qui pour la plus part ne paient aucune taxe pour l’espace occupé en dehors du rackette des agents municipaux véreux ou encore des policiers voir des gendarmes indélicats. Oui, il faut trouver des endroits où recaser ces personnes car avant tout ce sont des compatriotes qui cherchent le bonheur comme garanti par notre constitution mais en même temps la loi et les règlements connu de tous doivent être respectés sinon c’est l’anarchie!
C’est bien beau d’abattre, de déplacer les problèmes, de casser etc.Ce qu’on vous demande c’est de faire de LBV une vraie capitale avec les infrastructures qu’il faut, des services de la voirie qui fonctionne, une ville propre et un vrai programme pour les nombreux mapanes (matitis) qui doivent être réhabilités à l’exemple des favélas de Rio au Bresil. Et pour vos chiens, prière de les incinérer au risque de retrouver comme parfois de la viande de chiens en pagaille chez ceux qui font les coupés-coupés…
A quand le ramassage des épaves de voitures qui encombrent les rues de Libreville et le curage des caniveaux bouchés par les ordures et qui provoquent les inondations ?
Mme la Mairesse, pour la protection morale et intellectuelle de nos enfants veuillez aussi nous débarasser de ces machines à jeux appelées « king of » qui incitent les enfants à voler de l’argent à leur parent pour aller jouer à ces machines ; et pendant l’année scolaire beaucoup font l’école buissonnière à cause d’elles.
Si l’enfant est voleur c’est qu’il est mal éduqué. Ne demandons pas à la mairie de faire le travail des parents.
en fait vous les gabonais vous souffrez vmt de l’amnesie dont vous vs rappelez pas ke ke ntoutoume emane au debut de son mandat de maire avait initier les mm projets ? mais apres k’avons eu ? encore plus de commerçants ambulant mais sous son control cè la mm chose ke les ossouka et asselé veulent fer et vous ce ke vs trouvez à cè applaudir apres vs allez encor pleuré pauvre peuple à l’image de ses dirigeants
Et Libreville pue toujours autant. Ossouka fait quoi? Ahh ok, bonne nouvelle vous allez abattre les chiens errants. Question: on fait quoi des nombreux fous et folles qui se baladent ça et là, parfois à poil? Qu’est-ce qu’il y’a de prévu pour eux? Ne faites pas le travail à moitié comme d’habitude!