Sans titre de séjour au Gabon depuis 2008 et détenteur d’une fausse carte nationale d’identité (CNI), un congolais de la République démocratique du Congo (RDC), Prosper Nzoli, a été condamné  à 2 ans de prison ferme assorties d’une amende de 1 million de francs CFA pour exercice illégal d’activité minière artisanale.

Un orpailleur illégal pris en flagrant délit (image d’illustration). © D.R.

 

Au Gabon où l’orpaillage clandestin semble s’intensifier, des indélicats sont tout aussi pris dans les trappes de la justice. Dans la province de la Ngounié, Prosper Nzoli un congolais de la République démocratique du Congo (RDC) n’y a pas échappé. Âgé de 51 ans, l’homme a été interpelé le 18 mars à Malinga par la gendarmerie. Dans la forêt, il avait sur lui «un arsenal composé de machines et autres accessoires». Assez pour éveiller les soupçons des gendarmes qui se rendront tout aussi compte qu’il n’avait pas sur lui une carte de séjour mais un récépissé de la carne nationale d’identité (CNI).

A l’audience foraine de Fougamou, relate le journal L’Union, Prosper Nzoli expliquera qu’il était à Malinga pour chercher du travail dans un chantier forestier. Malheureusement  il n’a pas été embauché. «Je n’avais pas d’autre choix que de travailler l’or pour soutenir ma femme en grossesse et mes 13 enfants», s’est-il défendu en précisant qu’il séjournait au Gabon depuis 14 ans sans moyens.

Qu’à cela ne tienne, le président du tribunal a rappelé qu’au Gabon, les activités aurifères artisanales sont réservées aux Gabonais. Il a été reconnu coupable d’exercice illégal d’activité minière artisanale, défaut de carte de séjour ainsi que faux et usage de faux. Trois délits qui lui ont valu une condamnation de 2 ans de prison ferme assorties d’un million de francs CFA d’amende au lieu des 3 ans et 3 millions requis au préalable. Sa fausse CNI a été confisquée puis détruite lors de l’audience foraine.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire