Orientation des bacheliers : Le ministre de l’Éducation nationale autorise une commission de recours
Face aux récriminations après la publication des résultats de la Commission d’orientation des bacheliers 2020, le ministre de l’Éducation nationale qui s’est entretenu le 7 février avec les responsables du Secrétariat de l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), a annoncé la mise en place d’une Commission de recours. L’idée, tenir compte des spécificités et choix des étudiants.
Le 7 février, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a convoqué les responsables du Secrétariat de l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), ainsi que l’ensemble des acteurs concernés par cette problématique. Au lendemain de la publication des résultats de la première Commission placée sous l’égide de cette entité administrative et concernant les bacheliers 2020 en particulier, la tutelle a dit prendre «la mesure du mécontentement exprimé a raison ou à tort également par les parents d’élèves et représentants des organisations estudiantines et scolaires présents en force à ce rendez-vous».
Au cours de cette rencontre, Patrick Mouguiama-Daouda a annoncé «l’imminence d’une Commission des recours pour tenir compte des spécificités soulevées avec pertinence à cette occasion». A l’écoute et prenant le temps nécessaire pour pour répondre avec justesse, le ministre en charge de l’Éducation a voulu faire face à «la campagne de désinformation entretenue autour de l’octroi ou non des bourses aux nouveaux étudiants». «Le vœu n’est pas un choix définitif», a expliqué Patrick Mouguiama-Daouda selon qui, l’orientation ne donne pas droit, non plus, à l’octroi systématique d’une bourse, donc à une prise en charge. Cependant, la Commission technique des bourses a indiqué que «tous les bacheliers 2020 ayant fait la demande sur e-Bourse, dans les délais requis, et remplissant tous les critères d’attribution, en seront évidemment bénéficiaires».
A en croire le ministre de l’Éducation nationale, c’est pour le bien des élèves et étudiants que le gouvernement a «décidé de prendre plus que jamais à bras le corps cette problématique de l’orientation», l’enjeu étant de lutter contre l’essor d’une certaine «usine à fabriquer les chômeurs». «Cela requiert une politique de rationalisation de l’orientation plus originale, nécessitant de réinventer l’ENS et l’ENSET», estime la tutelle qui entend, à côté des concours d’entrée destinés aux potentiels enseignants, y orienter des étudiants prêts à embrasser d’autres carrières scientifiques. «Une telle politique plus imaginative aussi, impliquant de nouveaux acteurs décisifs tels que l’ONE est salutaire», assure-t-elle. «Du moins, au regard de ses missions nobles d’interface entre le monde de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’entreprise, via un accompagnement professionnalisant des apprentis (niveau Bac) à travers une allocation financière enviable, dans leur quête de Licence ou diplôme équivalent reconnus justement par l’Etat», souligne-t-elle.
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quels sont les critères d’attribution ?
Comment faire pour recevoir un message de l’orientation bac 2021
Comment faire un recours suite aux orientations faitent par le sosup