Olam Rubber Gabon a réagi aux «accusations infondées» selon lesquelles elle fait entrer dans le pays, via Bitam, des miliciens et armes de guerre. Ci-après, l’intégralité du communiqué.

 

Pont d’Olam Rubber Gabon sur la rivière Nyé. © Gabonreview

Pont d’Olam Rubber Gabon sur la rivière Nyé. © Gabonreview

 

« Olam Rubber Gabon s’étonne et déplore plusieurs rapports diffusés ces derniers jours à propos de supposées armes de guerre et miliciens qui seraient entrés au Gabon en s’appuyant sur des moyens mis à disposition par notre société à Bitam.

Nous dénonçons ces dires et souhaitons signifier toute notre indignation. Aucun de nos camions, ni de nos collaborateurs n’ont été́ suspectés ni arrêtés par les autorités pour les faits présentés. Les informations relayées sont donc tout simplement mensongères. Nous nous réservons par conséquent le droit de poursuivre en justice toutes les personnes qui diffusent ces propos diffamatoires à notre égard.

Olam Rubber Gabon est une société dont l’objet demeure le développement de plantations d’hévéas et d’une usine de transformation dans la région de Bitam. La société qui emploie 1 406 personnes et a planté 7 800 hectares à ce jour reste focalisée sur son unique objectif, celui de participer à la diversification économique du Gabon, par le développement d’un outil agro-industriel moderne, appliquant les meilleurs pratiques et standards internationaux tout en étant une entreprise citoyenne participant au développement rural et au bien-être des parties prenantes directement impliquées par le projet.

Nous croyons aux atouts compétitifs, à la qualité́ de ses sols et des conditions climatiques du Gabon. Notre objectif est d’atteindre une production de 40 000 tonnes de caoutchouc par an. En 2019 nous entamerons la construction d’une usine de production quotidienne de 225 tonnes de caoutchouc.

Cordialement,

Olam Gabon Communications

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. diogene dit :

    Pour faire des affaires au Gabon, il faut rendre des petits services à son chef, Olam n’est pas à l’initiative, mais sa collaboration est probable.

  2. Le citoyen libre dit :

    Et pourquoi pas, avec le régime en tout est possible, vous avez intérêt que toutes ces remueurs ne soient fondées.

  3. Elé-Ayong dit :

    « Aucun de nos camions, ni de nos collaborateurs n’ont été́ suspectés ni arrêtés par les autorités pour les faits présentés. » Qui l’a déjà reconnu dans ce monde, pis au Gabon? L’on attend que des suspects soient arrêtés par des autorités, en même temps qu’on se demande de quelle autorité parle t-on? Le système est fait pour que les autorités qui sont sensées veiller à ces choses soient corrompues au plus haut niveau. Pendant que les populations sont terrorisées de rencontrer dans leurs forêts des individus inconnus armés à OBINIVILLE, ONGOZOCK, FONG, AKAM EBANG, MELO,… l’on est tout fier de faire le jeu de communication pour démentir en s’appuyant sur une pseudo autorité. C’est l’homme qui plante l’hévéa, et c’est le même homme qui l’abat. Si dans son objet social OLAM RUBBER s’est assigné la mission d’exterminer les populations gabonaises, les Gabonais battrons jusqu’à laisser nos âmes, dans la défense de leur territoire. Les ivoiriens disaient « c’est Dieu qui fait notre palabre.. »

  4. La Sentinelle dit :

    Feu Omar Bongo disait:<> pour souligner le fait que dans ce pays,tout se sait tôt ou tard,d’une maniere ou d’une autre.Lorsque que les premieres victimes tomberont sous les balles des miliciens infiltrés dans l’armée reguliere,là on prendra en compte ces avertissements.

  5. Christian dit :

    Le défunt OMAR disait: »le Gabon est une maison de verre,où de l’intérieur on voit l’extérieur et,de l’extérieur on voit l’intérieur ». Au Gabon la rumeur finie toujours par se révéler.

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