Œuvres caritatives: Défis de femmes à l’école publique de Lalala

L’association organisatrice du concours de beauté Miss Gabon a réhabilité les bâtiments de cette école publique située dans le 5^e arrondissement de Libreville.

Vue d’un bâtiment réhabilité. © Gabonreview

Serge Abessolo (cravate) en compagnie de la directrice de l’école. Et, la visite de la classe de la section des 4 ans. © Gabonreview

C’est l’air plutôt satisfait que le secrétaire général de l’association organisatrice du concours de beauté Miss Gabon a clôturé sa visite, le 12 novembre courant, à l’école publique de Lalala, dans le 5^e arrondissement de Libreville, une semaine après le démarrage des travaux. Si Serge Abessolo est apparu soulagé, c’est parce que les travaux de réhabilitation sont quasiment arrivés à leur terme. «Les élèves, qui avaient bénéficié d’un congé de dix jours, pourront reprendre le chemin des classes dès le lundi 16 novembre prochain», a lancé la directrice de l’établissement. Or, pour Défis de femmes, l’école fait partie intégrante de sa politique sociale.

C’est dans cette optique que cette association a lancé, le 5 octobre dernier, la première édition de son programme dénommé «Education pour tous», axé sur l’aide et le soutien aux établissements et parents d’élèves. «Il est important de réhabiliter ces établissements, d’autant qu’il s’agit des lieux où nos enfants passent la plus grande partie de leur temps tout au long de l’année scolaire», a déclaré Serge Abessolo, avant d’ajouter : «A travers ce geste, nous aimerons également interpeler les associations des parents d’élèves, pour qu’elles soient un relai entre les directions d’établissements et notre cabinet, qui permettra de créer un réseau de ces différentes écoles, en vue d’avoir une meilleure visibilité sur les véritables besoins des uns et des autres et d’y répondre dans les meilleures conditions».

Si elle a apprécié les travaux de plomberie et d’électricité et le rafraîchissement de la peinture, la directrice de l’école publique de Lalala n’en a pas moins espéré l’arrivée, dans les jours qui viennent, des nouveaux tables-bancs promis par Défis de femmes. Comme de nombreux établissements scolaires du pays, celui dirigé par Mme Onkira est confronté à l’absence d’équipements de bureautique. Des outils qui pourraient aider à satisfaire plus rapidement les exigences administratives. Une nouvelle alerte lancée à l’endroit du gouvernement.