Nzeng-Ayong : harcelé pour le loyer, il tue le fils de son bailleur
Une information judiciaire a récemment été ouverte à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, pour déterminer les circonstances du décès de Didier Engouang Ella, locataire, et Fabrice, fils du bailleur, tous deux retrouvés sans vie, calcinés, dans une maison incendiée dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 janvier. Le quotidien L’Union évoque ce mercredi 20 janvier une histoire de harcèlement lié au règlement du loyer.
Triste constat d’usage qu’ont eu à faire les agents des Forces de police nationale à Nzeng-Ayong, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 janvier. À Dragages, dans une maison encore habitée quelques heures plus tôt par au moins trois personnes, deux corps sans vie s’y trouvaient désormais, «calcinés», rapporte L’Union ce mercredi. Il s’agissait des corps de Didier Engouang Ella, locataire, et Fabrice, fils du bailleur.
Selon le quotidien qui cite des sources proches de Fabrice, celui-ci aurait trouvé la mort au cours d’une bagarre l’ayant opposé au locataire de son père. Quelques heures plus tôt en effet, aux environs de minuit, le fils du bailleur serait allé réclamer le paiement des arriérés de loyer à Didier qui l’aurait mal pris. D’autant que, selon ces sources, Fabrice n’était pas à sa première demande du genre. Se sentant harcelé, le locataire aurait étranglé le fils de son bailleur au cours de leur altercation, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Il s’immole par le feu
Ce serait, selon des témoins, à la vue du corps sans vie de sa victime que Didier Engouang Ella aurait décidé de mettre fin à ses jours. Mais le jeune entrepreneur aurait décidé de ne pas mourir seul. En possession d’un bidon de pétrole, le locataire en aurait aspergé toute la maison, y compris sur sa petite amie et sa fille qui se trouvaient là. Les deux compagnons du locataire en furie n’auraient eu la vie sauve que grâce au courage de la mère qui a réussi à s’extirper de la maison.
N’ayant pu les rattraper, Didier s’en est retourné à la maison, où il s’est à son tour aspergé de pétrole avant de mettre le feu.
10 Commentaires
Seigneur !!Pquoi un tel acte?
Quand le peuple arrive jusque là, c’est que la misère à pris des proportions inquiétantes au Gabon. Les gens ne parviennent même plus à payer leurs loyers, ils travaillent mais n’ont plus de salaires quand d’autres vivent dans un luxe insolents… J’ai compassion de cet homme qui tue et se tue dans le plus grand désespoir… Qui sauvera le Gabon de cette situation précaire que connaissent bcp de gens ? Peut être que parmi nous, il y a certains qui ont aussi un jour pensé à se donner la mort de cette façon, tellement les gens souffrent maintenant au Gabon… Aie pitié de nous Seigneur
C vraiment triste
Il est vrai que la misère chocottes a cause du Covid.
Il est vrai que les difficultés sont sans merci,
Mais s’il vous plaît, constat :
Quelqu’un s’immole dans une maison ou était allongé le fils
Du bailleur qui se retrouve être l’ami et collaborateur
De celui qui s’est immolé; une autopsie a t’elle été
Réaliser.
Que les enquêteurs poussent leurs invitgations !
Le defunt était connu pour son calme et son mental en ferait
Pour que se soit facile a avalé !
Paix à son âme en tout cas.
C’est vraiment triste quoi où vas ce pays mon Dieu et que devient ce pays?
Vraiment, choquante cette histoire. Où va le monde…?
Bjr. Moi j’attends de voir la réaction des pouvoirs publics et singulièrement du gouvernement. Car l’Etat a un coté lié à l’épanouissement des populations dans un pays. Or lorsqu’un citoyen n’arrive plus à se loger, se nourrir, s’éduquer, s’instruire, se soigner, trouver un emploi cela signifie que l’Etat a échoué. Le cas présent est malheureusement multiple à Gabao. Avant d’investiguer sur les mobiles exacts de ce fait au moins « aider la mère et la fille en détresse ». Amen.
Rentier devient un métier à haut risque !
il est dificile de comprendre qu’un pays comme le notre le gouvernement n,arrive pas trouvé des solution pour au moins aidé la population c,est vraiment triste
Dieu seul peut sauver le gabon