Notation : Fitch Ratings se ravise sur le cas du Gabon
Après l’avoir placée sous surveillance négative en raison des incertitudes politiques suscitées par le coup d’État opéré le 30 août dernier, l’agence informe ce mardi 12 septembre qu’elle «ne s’attend à aucun impact négatif» sur la note B- du Gabon dont elle est convaincue qu’il continuera à payer sa dette du fait que le pays ne subit aucune sanction financière.
Vers le rétablissement de la confiance des agences de notation à l’endroit du Gabon qui a enregistré le 30 août dernier un coup d’État opéré par l’ensemble de ses militaires ? Il semble que oui. C’est du moins ce que laisse penser le communiqué de Fitch Ratings ce mardi 12 septembre. Après l’avoir placée sous surveillance négative 7 jours plus tôt, l’agence de notation basée à Paris (France) affirme désormais qu’elle «ne s’attend à aucun impact négatif» sur la note B- du Gabon.
Si la prise de pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) avait été évoquée, le 5 septembre dernier, comme la principale raison de cette mise en surveillance négative, aujourd’hui, Fitch Ratings indique que «le risque politique est déjà pris en compte dans les notations des banques multilatérales de développement (BMD)», notamment celles opérant en Afrique centrale. Ce qui limite donc l’exposition au Gabon.
Le paiement de la dette assuré
Contrairement à d’autres pays ayant récemment enregistré un coup d’État, à l’exemple du Niger qui ne peut emprunter qu’aux guichets concessionnels de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement, l’agence relève que «le Gabon ne dépend pas beaucoup du financement multilatéral du développement et reçoit une part élevée de financement des marchés de capitaux par rapport à ses pairs régionaux».
«Le coup d’État militaire au Gabon n’a pas conduit à des sanctions financières et Fitch s’attend à ce que le souverain continue à assurer le service de sa dette envers les BMD aussi longtemps que cela reste le cas. Le Gabon fait partie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, qui n’ont jamais récemment imposé de sanctions susceptibles d’affecter le paiement de la dette. La Banque africaine de développement (AAA/Stable) est la plus exposée au souverain gabonais (2,1% de ses prêts)», conclut le communiqué.
2 Commentaires
Nous n’avons jamais été un état de MERDES. C’est juste qu’il y avait quelques déchets (les Bongos) dont il fallait à tout prix s’en débarrasser pour être désormais blanc comme neige. Enfin, nous l’espérons en tout cas. A Ntare Nzame !!!
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