«Non, non et non à l’entrée au gouvernement», confirme Iwangou Moukagni
Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG, aile Loyaliste) et président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance, a tenu une conférence de presse, ce samedi 12 septembre, au cours de laquelle il a confirmé son refus d’entrer au gouvernement.
Face au doute subsistant chez des militants et sympathisants de l’opposition gabonaise, notamment des membres de l’UPG et du Front de l’opposition pour l’alternance dont il est l’actuel leader, Jean de Dieu Moukagni Iwangou a effectué une sortie pour mettre, rapidement, les points sur les «i». La présence de son nom dans la liste du nouveau gouvernement rendu public la vielle par Daniel Ona Ondo ayant sonné, chez ses partisans et autres militants de l’opposition, comme un «acte de trahison» par rapport au déploiement d’énergie et à sa rhétorique de dénonciation du régime actuel et d’appel au changement.
Moukagni Iwangou a donc prononcé les mots tant attendus par ses fans : «J’ai dit non face à la transgression des valeurs démocratiques. Je dis non, non et non à l’entrée au Gouvernement», avant de souligner que «devenu par la force des choses un interlocuteur consulté, et tout naturellement courtisé, je viens, pour la deuxième fois de ma carrière politique, d’être invité à intégrer une équipe gouvernementale, sans mon accord préalable».
Le président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance a expliqué qu’«il y a un véritable mariage de raison autour des valeurs qui sanctifient l’éthique démocratique, et dont la traduction la plus simple veut, qu’en République, une démarcation franche se fasse, entre la majorité qui doit gouverner, et une opposition, qui, a minima s’oppose, à maxima propose. Dirigé à l’endroit de ma personne, prise en sa qualité de mandataire d’un groupement majeur de l’espace politique gabonais, cette attitude traduit un mariage de raison entre un Peuple totalement désabusé par un système parvenu au bout de son cycle, et le Front de l’Opposition pour l’Alternance, qui symbolise aux yeux de l’opinion, l’alternative au sein et autour de laquelle, le Peuple fonde tous ses espoirs».
A la vérité, par cette attitude, explique le président de l’UPG, le peuple veut que puisse être préservé à notre pays, la possibilité de lui offrir une chance de renouvellement du personnel politique. C’est en cela qu’il précise que dans le commerce politique, le recours à un gouvernement d’ouverture, qui intègre diverses sensibilités politiques, ne peut être envisagé que dans un contexte de crise. Ce qui lui fait dire qu’il n’a eu «aucune peine à indiquer aux interlocuteurs mandatés en son temps sur la question, que le dialogue inclusif, mené dans le sens de la construction du pays autour de la transparence dans les procédures, dialogue fort opportunément proposé par l’opposition, était consubstantiel à toute hypothèse de collaboration de l’ensemble des fils du pays dans la gouvernance de la cité ».
Le dialogue n’ayant pas eu lieu, les préalables n’étant pas réunis, tel lui et son groupe l’auraient certainement souhaité, Moukagni Iwangou a usé d’une ironie corrosive pour se moquer du pouvoir en place qu’il estime «installé sur les certitudes du passé, qui voulaient que les promesses de paradis finissaient toujours par convaincre les hommes de peu de vertu». Selon lui, le «régime en place s’est engagé dans une voie solitaire, ignorant la montée en puissance d’une nouvelle élite, qui a beaucoup appris à côté d’une génération d’hommes de grande expérience».
Moukagni Iwangou souhaite que, pour «la résolution de l’injustice endémique qui prévaut encore trop au Gabon, forcément par le fait du régime», il conviendrait d’orienter les deniers attachés au traitement qui devait lui être servi «à reprendre au sein de la Fonction publique, avec affectations et bureaux précis, les 300 fonctionnaires laissés-pour-compte par le TSUNALI, mesure phare de la mandature, qui trouve curieuse satisfaction dans la détresse de nombreux compatriotes, et dans la détresse de leurs familles respectives».
Le leader politique dit donc avoir, sur ces différents points, parfaitement compris la réaction du peuple. «Et en cela, votre message, exprimé de la manière la plus manifeste depuis hier, m’a donné encore plus qu’avant, des raisons de me battre pour un combat, le combat de la bonne gouvernance, qui postule de la transparence dans les procédures», a-t-il déclaré.
Le président du Front qui était accompagné de la majorité des hiérarques de ce regroupement de forces de l’opposition, en a profité pour appeler à la mobilisation du peuple. «Pour remporter la seule victoire qui vaille, nous avons besoin d’un Peuple résolument mobilisé autour des objectifs, à la fois précis et concis, dont la pertinence doit être arrêtée par tous, et au besoin, reprécisée par tous», a-t-il fait remarquer indiquant également qu’ «à moins d’un an de l’échéance électorale majeure, il est urgent qu’un bénéfice d’inventaire se fasse», à l’effet de leur permettre de se «mobiliser autour de la transparence d’un processus électoral, totalement institué à l’avantage du régime en place».
Jean de Dieu Moukagni Iwangou a également relevé le fait que l’ouverture politique réalisée par un régime adossé à une majorité introuvable, n’est envisageable qu’en situation de crise. Pour lui, la crise est bel et bien là : la situation administrative du chef de l’exécutif ; le débat autour de Delta Synergie qui alimente le patrimoine d’une famille ; la Haute Cour de justice qui n’a jamais été mise en place ; la non révision de la liste électorale depuis 3 ans.
Il souhaite enfin une nouvelle impulsion qui doit mettre en résonance le peuple derrière ses dirigeants, pour «libérer un pays placé depuis 50 ans sous le joug d’une famille». Il dit ainsi «non face à la transgression des valeurs démocratiques», «non, non et non à l’entrée au Gouvernement». Un refus qui selon lui est un appel à une réelle mobilisation, un appel à l’unité du peuple gabonais, impatient de voir se réaliser le changement. Une rencontre citoyenne est donc été annoncée pour le 13 septembre 2015 à Glass.
0 Commentaires
Il faut se taire tu as fais quoi dans ce pays?même deputé tu ne peux pas gagner.c’est pdt que tu vas devenir?il faut bien rêver.
C’est la honte qui te pousse a dire le mensonge.les 300 que tu parle sont propres?certains ont fs faux diplomes d’autres la faude administrative.
Moukagni tu faisais quoi dans un motel le 11/9/2015,toi le donneur des lecons.des opposants bandits.
Hé oui souvenez vous de mouyama qui avait trahi pierrot,puis mouloungui petit frère de pierrot aujourd’hui c’est moukagni décidément à l’UPG l’art de la trahison est coutumière, tonton mouk ta été quand mm consulté? SOUVIENS toi DE BOURDES ogouli qui depuis lors est rester KO avec son passage à la RTPDG qui joue avec le peuple sera brûlé
Voila aumoins quelqu’un qui est franc avec le peuple. Honte a toi Ali, le fossoyeur de la democratie gabonaise. Tu ne sais vraiment plus a quel saint te vouer.
A ma connaissance je me disais que toute entrée au gouvernement,devrais d’abord être notifiée au près du concerné. Donc par ce »non,non et non de Mr Moukagni Iwangou,signifie que ce dernier n’a pas été consulté ?
Qui a trahi qui ? Mamboundou : opposant la journée et courtisan d’Omar Bongo la nuit. La politique gabonaise est une farce ! Et la pseudo opposition composée de vieux faucons du pouvoir, ex-membres du PDG reconvertis en bienfaiteurs après avoir dépouillé le Gabon. Vraiment, la politique tropicale me fait bien marrer !
Cher Griot
Je ne vous suivrais pas dans ce parfait tête à queue que vous voulez faire à la politique, en approchant les choses par l’accessoire.
Dans le champ politique, les acteurs s’observent, se haient, se trahissent, se battent, se croisent, s’opposent, se renient, se courtisent ou se parlent.
L’épreuve quotidienne place chaque acteur dans l’une de ces postures.
Pour me proposer à intégrer l’équipe gouvernementale, pour renier mon identité politique, le régime s’est convaincu de me parler, et mieux, de me courtiser.
Vous restez à cette séquence, ce qui est parfaitement votre droit.
Je suis de ceux qui ont la faiblesse de penser, que le mérite de toute analyse est d’aller jusqu’au bout des choses, où se trouve la vérité.
La vérité c’est que, au-delà des promesses de paradis qui m’ont été proposées, et qui en d’autres temps ont fait plier plus d’un, j’ai dit NON, NON et NON.
Au nom du respect du Peuple et l’éthique politique.
IWA’A NDE PIR DIBALE !!!!
odome kora dzome !!!
fama’akii fama’ayoo !!!
Eduques moi encore stp !
M. Moukagni-Iwangou,
nous le peuple sommes suffisamment mature pour savoir que la politique est un jeu de courtisans; ne vous offusquez pas de ce que cela ait été fait à votre endroit, vous même aurez besoin de courtiser des leaders d’opinion pour les rallier à votre cause,les électeurs par des promesses que vous sortirez de vos réflexions et cela ne fera pas de ces derniers des moins que rien s’ils acceptent ou même les rejettent.
Vous avez refusé pour les raisons qui sont les votre, très bien, d’autre Gabonais prendront la place…beaucoup ont accepté en leur temps, d’autres ont refusé avant vous.Respectez son adversaire politique, c’est aussi cela l’éthique.
Bonne chance, sans invective, courage pour vos idées, votre poids politique réel sera mesuré dans l’urne.
Monsieur Moukagni-Iwangou,
Je me permet de m’adresser à vous car comme de nombreux gabonais, j’ai grands espoirs en vous. Je suis persuadée que vous serez président du Gabon un jour et vous pouvez compter sur mon vote et sur ma capacité a fédérer bénévolement les gens vers vous. Néanmoins je suis très inquiète pour l’avenir immédiat du Gabon, Monsieur Ping n’a pas plus de valeur que vous. Mais pour 2016, je compte sur vous pour faire passer encore une foi l’intérêt du peuple que nous sommes avant le votre comme vous venez de le faire. Pour 2016 nous sommes réalistes, il n’y aura pas de 2nd tour de la présidentielle, de ce fait j’espère que vous et vos paires prendrez la bonne decision, celle de soutenir Monsieur Ping qui pour l’instant est le meilleur candidat dans l’opposition. Respectueusement.
Non mais Léa qu’est-ce qui t’arrive? Ping c’est peut-être ton choix, on l’aime bien, mais le seul qui fait l’unanimité c’est bien MOUKAGNI-IWANGOU.
Il ne traine rien d’arrière lui, il a une ligne propre qu’il suit avec engagement sans tromper personne. Si il decide d’être candidat à la primaire, il va l’emporter proprement. Car, malheureusement pour M.PING que j’aime beaucoup aussi, il ne fait pas l’unanimité (dans l’oposition même).
@Gab241,
Comme toi, j’ai de l’admiration pour ces deux personalités. L’heure n’est certainement plus à créer des situations divisionnistes, mais plutôt à l’UNicité de l’opposition. Qui ne traîne pas les casseroles? Retenons l’objectivité de leurs actions mutuelles. Posons-nous des vraies questions à quelques mois 2016. C’est vrai comme Léa j’ai une préférence pour M. PING car son avance actuelle peut nous permettre d’oter le Gabon de ce type là.
A mon sens, je souhaiterais que les deux se présentent aux primaires pas comme adversaire, mais plutôt en binhomme. Tout comme Léon et Omar. Ce qui amenerait à un régime PR & vice PR.
M. Moukagni-Iwangou, quand on refuse une proposition on le fait savoir a celui ou a ceux qui vous la propose en face, pas apres avoir dit oui et ensuite changer d’avis la nuit suite aux pressions des partisans du changenment. Ca montre un manque de courage de votre part et a ce niveau de responsabilite c’est grave en plus de dire que vous n’avez pas ete consulte. Dites nous ou la proposition vous ete faites et si vous l’avez dit a vos partisans? N’oubliez pas que le Gabon est une maison de verre, on vous a pas recu sur ile tout de meme.
Je vous laisse mediter sur cette citation d’Abraham Lincoln: » »On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »
Tu es un vrai patriote, un vrai gabonais! Celui qui pense d’abord à son pays, pour le bien et le confort de tous les gabonais. Rien à voir avec les soit disant émergents PédéGistes, qui ne pensent qu’à eux et à réduire les gabonais à la mendicité, à la pauvreté, sans compter le fait qu’ils prennent ces honnêtes citoyens gabonais pour leurs gibiers des crimes rituels.
Et leur soit disant démocratie à 2 balle, avec leurs élections truquées à un tour, les mondats présidentielle jusqu’à l’infini! Mon Dieu! Et quand je pense que il existe encore des personnes qui ne sont même pas dans le système, mais qui soutiennent quand même ce système, cette anarchie. Malgré le fait que il y a même au sein de ce système des personnes qui ne sont plus d’accord avec ces méthodes et qui veulent le changement pour une vraie démocratie.
Du coup je me dis sincèrement que c’est peut-être vrai qu’une partie de la population est réellement sous une emprise vodou. Sinon comment, comment ces défenseurs des émergents ne voient-ils pas ces évidences?
Merci Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU, Levè lé wè.
C’est la parole de Moukagni contre celle de Billié bi nzé. Ce dernier a dit que Moukagni a été consulté sur le principe d’entrer au Gouvernement et sur le poste à occuper, ce que Moukagni a accepté, mais a fait une reculade, sûrement due aux pressions subies par les siens. Moukagni dit que c’est faux. Maintenant qui croire?
Mais il vous est loisible de croire qui bon vous semble. Cependant votre question prouve que nous ne sommes pas dans 1 état normal autrement la question ne se poserait même pas car en cas de doute le profil du tenant d’1 discours pèse pour beaucoup la parole d’1 juriste de ce calibre confrontée à celle de (……………………………………..*)
Mòndi a ka fu, taba a gò dwari ndiba [au décès d’1 chien, la chèvre ne porte pas le deuil] Proverbe Punu
PS : (………*) :l’espace est volontairement laissé libre afin de vous permettre de définir la qualité de celui auquel vous faites alusion sans influer sur votre réponse
Voici une attitude qui redonne espoir au peuple. Je suis particulièrement heureux du fait de votre refus d’entrer dans ce gouvernement de faussaires et d’amateurs qui passent le clair de son temps à spolier le peuple.
Je peut alors dire que le porte étendard de l’opposition gabonaise garde sa ligne et nous enjoints à poursuivre le combat pour la libération du pays de ce système diabolique, qui n’a que trop montrer ses limites. Félicitations et encouragement, PRÉSIDENT!
En tout cas, moi je festoye de cet uppercut legendaire que Mr Moukagni Iwangou a decoché au BOA et son clan. C’est juste mé-mo-ra-ble. Hier en regardant le communiqué du perroquet de la présidence, j’ai cu qu’il allait s’ecrouler en larmes tellement la honte, le dépit, la colere tout ca melangé, se lisait sur son visage.
Ali bongo est completement carbbonisé, moukagnisé.
Beau jeu Mr le Pr et grand respect. Vous etes un master!
Mr Iwangou quand on vous dit de parler un français plus accessible à tous…Les émergents qui vous ont approché non certainement pas du comprendre vos métaphores et autre paraphrase pour leur expliquer les conditionnalites de votre éventuelle entrée dans leur gouvernement alimentaire.
pour eux, s’asseoir avec eux c est être avec eux.
dorénavant vous ferez un peu plus attention à adapter votre vocabulaire en fonction de l’interlocuteur face à vous.
Tout ce que le peuple retient, c est que le Président MOUKAGNI a refusé l’entrée au gouvernement. Que l’on vienne nous dire qu’il avait donné son avis et s’est rétracté après, vous oubliez que nous sommes en politique. Et tel est le cas, ça s’appelle boulet-politique, les émergements se sont brulés les doigts. Bravo Président MOUKAGNI
Bassomba- C’est la honte qui vous fait dire n’importe quoi – le Président MOUKAGNI, a refusé c’est cela qui est important. le reste n’est que du vent
Merci à vous monsieur IWANGOU! Qui a dit que les hommes politique au Gabon n’avait plus de vertu? Cet acte restera gravé dans l’histoire de notre pays. Beaucoup de personne s’inspireront de vous. D’autre écriront des thèses suite à cet acte. Allez jusqu’au bout. Surtout ne laissez pas PING tout gaspillé avec ses problèmes d’égo. Avec ou sans grand moyen vous restez le candidat idoine. Vous etes un homme de lois,vous pouvez apportez les réformes que nous souhaitons tous dans le processus electora
@ M. MOUKAGNI,
Lorsque je vous ais aperçu à ALENAKIRI, j’étais animé d’une joie absolue comme un enfant qui voit son de retour du travail ou d’un voyage. J’avais très envie de venir vers vous, vous saluer et vous poser cette question. Pensez-vous réellement qu’à quelques mois de l’échéance présidentielle, Ali9 peut changer les institutions pour des élections libres et transparentes? J’en doute fort. Alors s’il vous plaît qu’est ce qui bloque actuellement avec M. PING pour que vous formiez un duo d’enfer? Je vous prie de ramener M. MYBOTO et cie à la raison. Je sais que vos fonctions actuelles ne vous permettent pas de poser un dévolu sur une personnalité particulière. Mais à votre ne trouviez-vous pas que l’heure n’est plus aux grands discours, mais plutôt à l’action pour mettre ce type en touche l’an prochain?
un camouflet qui fait que BILIE est dans tous ses états- un vrai tais-toi.
Chers amis, je crois que nous n’avons plus besoin de savoir qui de Moukagni-Iwangou ou de Billié Bi Nzé. En politique tout le monde ment. L’essentiel est que nous savons que Moukagni a refusé de rentrer au gouvernement, et c’est ce qu’attendait Mboumba Nziengui.
Moukagni sait ce qu’il veut. Il ne veut pas se salir maintenant.