Myboto et la restructuration de l’Union Nationale
Quelques heures après la création du Front de l’opposition pour l’alternance, cadres, partisans et sympathisants de l’Union nationale (UN), prohibée par le pouvoir en place, se sont réunis à l’invitation de leur président pour découvrir la nouvelle orientation de leur parti.
Cinq mois après leur dernière rencontre visant à établir le diagnostic de leur parti, dissous en janvier 2011 par le ministre de l’Intérieur, mais également pour prescrire les stratégies relatives aux défis à venir, les militants et membres du bureau national de l’Union Nationale (UN) se sont retrouvés le 20 juillet 2014 pour matérialiser ce qui représente à leurs yeux la prescription première des «Journées de réflexions», du 7 au 16 mars dernier, à savoir la «la structuration».
Cet acte qui s’apparente à un nouveau départ pour ce qui fut pendant moins d’un an le premier regroupement politique de l’opposition jusqu’à ce qu’il soit contraint à la clandestinité pour s’affirmer, a donné lieu, à titre provisoire, à la désignation des responsables complémentaires du bureau national. Mais également, à la nomination des commissaires nationaux, des responsables des mouvements nationaux des femmes et des jeunes et des représentants provinciaux.«Ce jour est donc un grand jour pour nous», a témoigné le président de l’UN, Zacharie Myboto.
Tout en rappelant à ses compagnons ce qui constitue pour leur parti la priorité du moment, à savoir : «la réhabilitation de l’Union nationale», Zacharie Myboto a invité les hommes et femmes du groupement politique qu’il préside, à s’engager, «à donner vie à ce parti pour le hisser haut». «L’Union Nationale, notre parti politique est un acte de foi en notre pays, notre réponse à l’espérance de nos concitoyens», a-t-il précisé et d’ajouter que «notre objectif, notre mission, notre devoir est d’imposer l’alternance démocratique au pouvoir d’État, à travers des élections transparentes, libres, crédibles et démocratiques», a-t-il martelé, poursuivant : «Nouons et consolidons les alliances avec l’ensemble des forces vives de l’opposition !». Et de conclure : «Impulsons la dynamique pouvant nous mener à la mise en place d’un mécanisme de contrôle des scrutins communs à l’ensemble de l’opposition ! Ainsi, nous créerons, les conditions du basculement politique pour lequel nous luttons. Ainsi, nous pourrons ouvrir une ère nouvelle pour notre pays et son peuple».
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Voila enfin une dynamique censee et bien pensee. Alternance oyeeeeee.
Super! Allez, avançons, enclenchons la vitesse supérieure. Le Front s’organise, je dirais même, se professionnalise grâce à l’expertise avérée de personnalités comme Ping et autres.ça fait plaisir. Dans quelques semaines c’est un autre gros poisson de la vie politique gabonaise qui viendra vous rejoindre. Le camp d’en face a chaud! Ali est obligé de refaire son pigeon voyageur tellement ça le dépasse. Pourquoi a-t-il fait son passage en force s’il savait que la situation , la gestion du pays allait lui échapper?