Musique : Le Sima veut repenser l’industrialisation de la musique africaine
La capitale ivoirienne accueille les 17 et 18 novembre 2022 avec l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, La première édition du Salon des industries musicales d’Afrique francophone (Sima), sous le thème : « À l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? »
Les acteurs de l’écosystème musical de l’Afrique francophone se donnent rendez-vous les 17 et 18 novembre prochain, pour repenser l’industrialisation véritable de la musique africaine, dans le cadre de la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique francophone (Sima). Placée sous le thème de : « À l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? », cette plateforme de promotion se voudrait être un vivrier de réponses aux attentes des professionnels de la musique en Afrique, de renforcement du marché et de soutien à la professionnalisation des opérateurs au sein de celui-ci.
« Le Sima est une excellente opportunité d’apprendre à connaître l’industrie musicale des pays de l’Ouest africain, de s’inspirer des meilleures pratiques et créer des opportunités d’affaires entre nos régions. Au final, nous pourrons ensemble participer à créer une industrie musicale francophone plus forte, grâce aux liens tissés entre nos entreprises et nos associations », a déclaré la directrice de l’Alliance nationale de l’industrie musicale canadienne (ANIM), partenaire institutionnel du salon, Clotilde Heibing.
En effet, au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique. Ce fait, loin d’être un facteur négatif, procure de la vitalité au secteur musical. L’Afrique n’est pas en marge de cette réussite. Cette première édition du Sima abordera l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent. « Mobile money, nouveaux modèles de streaming, régulation, nouveaux modes de consommation média, production de concert, gestion de l’image des artistes : les contenus et formats du SIMA ont été minutieusement pensés pour répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital », assure le fondateur et commissaire général du Sima, Mamby Diomande.
L’industrie musicale est un excellent moyen de valoriser et de développer le continent autant sur le plan économique qu’en termes de développement durable. Le Sima vient donc à point nommé pour établir la base des discussions qui iront dans le sens d’une véritable industrialisation de la musique made in Africa et d’un renforcement des capacités de ses acteurs. « Nous avons, d’un côté, une industrie musicale africaine qui doit se structurer et se professionnaliser et, de l’autre côté, un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente », a confié le célèbre rappeur franco-camerounais et co-fondateur du Sima, Pit Baccardi.
Conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, de nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC tels que Universal music group, Sony music, l’Alliance nationale de l’industrie musicale canadienne (ANIM), Boomplay, Believe music, Trace, Digital virgo ou encore UBA sont attendus. Ce salon prévoit également des panels, tables rondes et masterclass au cours desquels : des personnalités, experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international tels que: Traoré Salif (A’salfo, PDG Gaou Production), Edgar Yonkeu (Directeur Direct Prod), Antonio Dahouindji (Directeur Dream Maker), Franck Kacou (Directeur général Universal Music Africa), Olivier Laouchez (PDG Trace), Clotilde Heibing (Directrice générale ANIM), Benjamin Ifrah (Responsable Distribution Musiques urbaines Believe), Olivier Nusse (PDG Universal Music France), Michel Duval (CEO Because Editions), Elvis Adidiema (Directeur Sony Music Africa), Alexandre Kirchoff (Directeur Capitol France), interviendront.
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