Pour des raisons de mauvais traitement salarial, les agents de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) officiant à l’agence de la Peyrie à Libreville, ont fortement perturbé les activités au sein de la dite agence en début de semaine.

Le portail de la SEEG de la Peyrie, le lundi 16 février 2015. © Gabonactu.com

Le portail de la SEEG de la Peyrie, le lundi 16 février 2015. © Gabonactu.com

 

Bénéficiant, pour les uns de 75 000 ou 45 000 francs et pour les autres de 25 000 ou 40 000 francs au titre des primes de logement et de transport, les agents de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) jugent leur traitement plutôt injuste et particulièrement injustifié. Pour se faire entendre, ils n’ont eu pour seule solution que de paralyser les activités de l’agence de la Peyrie, ainsi que l’a constaté dans la matinée du 16 février 2015 le site d’information Gabonactu. Sur place, aucun agent n’était disposé à travailler tant que leur situation n’est pas régularisée. Même si, selon un des responsables de la société, les agents en colère n’ont pas daigné se rapprocher au préalable de la direction générale avant de décider de fermer l’entrée de l’agence, et d’en interdire l’accès aux usagers.

Le portail de la SEEG de la Peyrie, le lundi 16 février 2015. © Gabonactu.com

Le portail de la SEEG de la Peyrie, le lundi 16 février 2015. © Gabonactu.com

A en croire un des agents, «(ils veulent) être payés comme les agents d’EDF en France». Pour elle, l’entreprise française ferait montre d’injustice à l’égard de ses employés du Gabon qui, à ses yeux, seraient «mal payés». De ce fait, ils exigent une augmentation des primes de logement et de transport. Surtout que le coût du loyer se fait de plus en plus élevé. De même, ayant trouvé des logements dans des quartiers éloignés de leur lieu de travail, les employés exigent désormais de bénéficier du transport du personnel qui, dit-on, serait soit inexistant soit peu efficace.

La paralysie observée à l’agence de la Peyrie s’explique également par l’introduction en 2014 d’un nouveau logiciel de gestion de la grande clientèle que les agents jugent peu adapté à leurs besoins. Selon eux, ils éprouvent beaucoup de difficultés avec les abonnés n’utilisant pas de compteurs prépayés. «Il est impossible d’avoir l’historique d’un client en un seul clic», expliquent-ils, ajoutant : «Il faut plusieurs manœuvres pour traiter un seul dossier. Cela retarde le travail et énerve les clients», avant de s’interroger : «Que cherche finalement Veolia ? Provoquer une faillite de l’entreprise ou améliorer les recettes ?»

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Il faut vraiment améliorer les conditions des agents comment une grande entreprise comme la Seeg peut ne pas bien rémunérer certains agents ? Il faut vraiment arrêter avec les discriminations et autres pour que le Gabon puisse aller de l’avant.

  2. Menie dit :

    Oui les caissières ne maitrisent pas le nouveau logiciel. On devrait mieux les former dessus.

  3. Désiré dit :

    En passant de la marche à pied à la conduite automobile, il faut une formation et un peu d’habitude pour se sentir à l’aise. Mais je suis pour une greve des conducteurs d’automobiles débutants.

  4. Désiré dit :

    Pauvre SEE! Utilisée par le pouvoir pour couvrir ses propres carences ( et ses factures impayées) , utilisée par l’opposition comme bouc émissaire des dysfonctionnements de ce pays, et dirigée par un petit blanc incompétent, Veolia n’ayant pas su convaincre un vrai boss de monter dans une telle galère.

  5. Luc4 dit :

    SI les agents de la société d’énergie et d’eaux du Gabon sont entré en gréve, s’est pour une bonne cause. Les discriminations au niveau des primes reste le moyen utiliser par les chefs d’entreprises de rentre les salaires des employés insuffisant au cout de vie qui est déjà très élevé à Libreville et dans le reste du pays. Ce que nos responsables savent, c’est que les montant des loyers et de transports sont fixé par le gouvernement et les appliques tout simplement sans tenir compte du cout de transport et du logement. Au Gabon la prime de logement commence à partir de 45 000FCFA et le transport, lui à partir de 35 000FCFA. Mais rendez vous compte, qui au Gabon peut trouver un logement à ce prix. Même un taudis tu n’en trouvera pas à ce montant. Le transport, avec les problèmes des routes et des embouteillages, les taxis ont triplé le prix du trajet, ce qui fait que le gabonais moyen dépense en moyenne 2000 franc par jours, voir 5000 avec les enfants qui vont à l’école. Donc c’est pour dire que les chef d’entreprise ne devraient pas appliquer à la lettre les sommes homologuées par les pouvoirs publiques, mais de doubler ces primes par deux. Pour le loyer,80 000 pour le plus bas salaire et 60 000 pour le transport. Cela éviterai les agents de revendiquer ces primes.

  6. toungzué dit :

    le portail est a repeindre

Poster un commentaire