A l’occasion de la célébration des 60 ans de la création des Forces armées gabonaises, le 12 décembre, le 7e bataillon gabonais devant rejoindre la capitale centrafricaine, Bangui, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), a été présenté au président  Ali Bongo.

Un contingent gabonais de 450 militaires devrait prochainement rejoindre Bangui dans le cadre de la Minusca. © Facebook /PresidenceGabon

 

Un mois après l’audience accordée par Ali Bongo au ministre centrafricain des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon, émissaire de son homologue Faustin Archange Touadera, sur l’implication de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et celle du Gabon dans le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Républicaine centrafricaine (RCA) les choses se précisent. Le bataillon gabonais devant effectuer la 7e mission, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), a été présentée au chef de l’Etat.

Ce bataillon de 450 militaires qui compte 40 femmes est issu des différentes composantes des Forces de défense, notamment de la Gendarmerie nationale, de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Marine nationale, du Corps des sapeurs-pompiers, de l’Aviation légère des armées, de la direction générale des services  de Santé militaire et Génie militaire, de la Garde républicaine, de la Contre ingérence et de la Sécurité militaire.

En ce qui concerne son organisation, «il est articulé autour d’un Etat-major, d’une compagnie organique motorisée à trois sections de combat, deux compagnies organiques mécanisées à trois sections de combat et enfin d’une compagnie de soutien». Le personnel de ce bataillon «est enrichie des différentes formations pré-déploiement, particulièrement sur les plans opérationnels et techniques et ce, conformément aux exigences onusiennes par le biais des éléments Français au Gabon et à travers le Pool instruction des Forces armées gabonaises», a expliqué le ministère de la Défense.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. azingo dit :

    Aujourd’hui pour gagner une guerre ce ne sont plus les soldats au sol qui comptent.

    Il faut disposer des drones et des satellites d’espionnage, un point un trait.

    sure sure un seul drone peut massacrer 10 soldats au sol.

  2. Ulys dit :

    Qu’ils n’aillent pas coucher avec les femmes mariés ou conjointes de centrafricains. Sinon, gare à eux.

  3. Serge Makaya dit :

    Gabonreview, nous avons perdu un soldat gabonais en Centrafrique, dites au moins quelque chose SVP. Ne faites pas comme feu BOA qui ne s’exprimera plus jamais. A moins que la la régente Sylvia Valentin fasse encore parler le sosie (à quel prix ?*). Rien que ça (le silence de BOA à l’assassinat de ce militaire gabonais) devrait nous convaincre que BOA n’est plus aux commandes du pays. Et je suis toujours convaincu (sans preuve) qu’il est bien MORT.

    *Les sosies d’Omar Bongo coûtaient beaucoup à l’état. Car il fallait trouver aussi la bonne personne qui pouvait imiter sa voix.

Poster un commentaire