Médias : RTN, 12 ans et des motifs de fierté
Radio-télévision Nazareth (RTN) a célébré la semaine écoulée son 12è anniversaire sous le signe de nouvelles promesses.
Douze ans après sa création en mars 2003, Georges Bruno Ngoussi a dit être un homme comblé par la réussite de son entreprise qui, a-t-il avoué, n’a été possible que grâce à la confiance et le soutien de ses nombreux collaborateurs et partenaires. Aussi a-t-il tenu à marquer le coup, le 6 mars courant, en célébrant l’anniversaire dudit groupe, en présence du directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE), Alfred Nguia Banda. Dressant un bilan pour le moins flatteur du groupe qui a acquis depuis le temps une certaine notoriété auprès des usagers et des moyens logistiques conséquents, le P-DG de Radio-télévision Nazareth (RTN) a souligné que son groupe, composé d’une chaîne de radio, de télévision, d’un site web et d’un titre de presse, a placé ses activités sous le sceau du défi. «Depuis le 3 mars 2003, date à laquelle RTN a diffusé son premier journal radio-télévisé, elle a franchi les étapes de croissance du média périphérique qu’elle était à un média très suivi et regardé non seulement à l’intérieur du pays mais aussi à l’international», a déclaré Georges Bruno Ngoussi à l’ouverture de la cérémonie, faisant allusion à la diffusion de son média de 2007 à 2009 par le satellite Eutelsat via Africa n°1.
Le média dont le journal télévisé de 20 heures est parmi les plus regardés du pays, entend désormais être diffusé par Canalsat d’ici quelques années, alors qu’il se présente désormais comme un «média international», visible à travers les services de Skyvision sur les bouquets TNT Africa et Satcon. Douze ans après sa création, RTN «n’a pas été épargnée des embûches» auxquelles sont confrontés la plupart des médias indépendants, a indiqué son P-DG, avant de citer, en guise d’exemples «les suspensions de programmes pour des raisons parfois infondées», les tentatives de corruption par des voies détournées à travers des pressions sur des agents et partenaires du groupe, ainsi que la rareté des ressources financières. Pourtant, Georges Bruno Ngoussi a dit croire en l’avenir de sa structure, une PME en progression constante.
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