L’école publique du canton Mbei Akeleyong, département du Haut Como, dans la Province du Woleu-Ntem est abandonnée à elle-même.

Dans l’herbe sauvage, l’école de Mbei Akeleyong est devenue un abris pour moutons et cabris. © Gabonreview

Dans l’herbe sauvage, l’école de Mbei Akeleyong est devenue un abris pour moutons et cabris. © Gabonreview

 

Il y a cinq déjà que les enfants du canton Mbei Akeleyong, localité située à 50 kilomètres de la commune de Medouneu dans la province du Woleu-Ntem, ont cessé de fréquenter la seule école publique de leur regroupement de villages. La situation qui serait due au manque d’enseignants. Ceux-ci auraient fuit les mauvaises conditions de travail et de vie, condamnant par voie de conséquence les jeunes apprenants à abandonner précocement leurs études.

«La situation dans laquelle se trouve cette école est lamentable, s’indigne Bekalé Essono, un notable de la localité. «Nous ne savons pas si nous nous trouvons dans un pays sérieux lorsqu’on voit ça», dit-il avant de poursuivre : «nos enfants sont condamnés à arrêter les études avant le temps. Puisqu’il n’y a pas d’écoles ici. Ils sont obligés de faire la brousse. Ceux qui ont des parents à Libreville, ceux-là au moins, envoient leurs enfants là-bas et c’est dommage».

L’école de Mbei Akeleyong est devenue un abri pour les moutons et cabris. Ce qui devrait interpeller les autorités en charge de l’éducation, afin qu’une solution urgente soit trouvée à cette situation qui confine une partie de la jeunesse dans l’obscurantisme au moment où l’on prône pour une éducation pour tous.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

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