Matériel militaire : Le Gabon se tourne vers la Turquie
Pour permettre à ses armées d’être efficaces, notamment sur le terrain de la lutte contre la piraterie dans le Golf de Guinée, l’État gabonais s’apprête à ratifier un accord de coopération dans le domaine de l’industrie de la défense avec la Turquie, 11e puissance militaire mondiale en 2023.
La récente attaque pirate ayant donné lieu au kidnapping de deux marins géorgiens dans ses eaux territoriales y est sans doute pour beaucoup dans la volonté du Gabon d’accélérer le processus de renforcement de sa coopération militaire avec la Turquie. Le pays envisage en effet de ratifier bientôt un accord de coopération avec la 11e puissance militaire mondiale en 2023 (selon le Global Fire Power) dans le domaine de l’industrie de la défense. Un projet de décret autorisant cette ratification a été adopté mercredi 24 mai en Conseil des ministres.
Libreville explique que cet accord a pour but «l’amélioration des capacités scientifiques et techniques des parties concernant le matériel militaire». Il s’agit, précisent les autorités gabonaises, de renforcer les capacités militaires et opérationnelles des troupes pour un objectif précis : permettre aux soldats gabonais de «relever les défis actuels tels que le terrorisme et les actes de piraterie perpétrés dans le Golf de Guinée».
Ces derniers mois, la ministre de la Défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili, multiplie les sorties hors du pays pour trouver de nouveaux partenaires, en vue de renforcer les équipements des Forces armées gabonaises. Ce mois de mai, elle a pris part à la 3e édition du Salon international de la sécurité et de la défense (FEINDEF, en espagnol), à Madrid, en Espagne. Le Gabon a intégré récemment le State Partnership Program du Department of Defense (DoD), un programme de formation assuré par des soldats de la Garde nationale américaine au profit de différentes armées du monde.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.