Près d’une centaine d’agents municipaux non salariés de la commune de Libreville se sont réunis, le 4 septembre courant, à l’infirmerie de l’Hôtel de Ville pour réfléchir aux actions à entreprendre pour obtenir justice.

L’Hôtel de ville de Libreville. © D.R.

L’Hôtel de ville de Libreville. © D.R.

 

Lassés des promesses non tenues et de l’inaction de certains de leurs collègues réunis au sein des différentes structures syndicales, des agents municipaux, jusqu’ici non codifiés, se sont retrouvés en début de week-end dernier pour s’accorder sur les démarches à entreprendre afin d’aider à la recherche de solutions à leur situation, qui n’a que trop duré. «Il faut que nous tournions le dos à la négociation de notre salaire. C’est un droit», a lancé le Ghislain Ledoux Mbo’Ovone.

Alors qu’on évoque le vote et la mise en place d’un budget de plus de 27 milliards de francs ainsi que la réussite des opérations de recouvrement des taxes, ces agents en activité dans les différents services de l’Hôtel de Ville ne s’expliquent pas le statut de non-codifié qu’on les oblige à assumer depuis plus de trois ans, malgré leur présence quotidienne au poste. Dans l’immédiat, leur collectif ne veut pas être assimilé à un syndicat. Il entend amener les autorités municipales à reconsidérer leur situation. «Au lieu d’appliquer le droit, les gens ont fabriqué des petits dieux vers qui il faut aller quémander son dû. On restera respectueux des autorités tout en étant intraitables», ont-ils déclaré. Rendez-vous a été pris pour la semaine prochaine. Il s’agira de mettre à exécution les actions susceptibles d’être retenues dans les heures qui suivent.

 

 
GR
 

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