Macron au Gabon : pas de «déplacement électoraliste», assure le président français
En présentant ce lundi la politique diplomatique et militaire française en Afrique, Emmanuel Macron a refusé que sa venue au Gabon dès le 1er mars prochain soit perçue comme un «déplacement électoraliste», bien que le pays entend organiser dans les prochains mois plusieurs élections, dont la présidentielle en août.
Emmanuel Macron est attendu dès le 1er mars prochain à Libreville dans le cadre du One Forest Summit que la France co-organise avec le Gabon. L’annonce de l’arrivée du président français est diversement appréciée sur le territoire national où certains, dans l’opposition et au sein de la société civile, n’ont pas hésité à l’accuser de soutenir par cette initiative la probable candidature d’Ali Bongo à la prochaine présidentielle. Il n’en est rien, s’est-il défendu ce lundi 27 février au palais de l’Élysée, à Paris, lors de la présentation de sa politique diplomatique et militaire en Afrique.
«Je ne viens pas faire un déplacement électoraliste. Et d’ailleurs, on parle à tout le monde, y compris aux opposants, et on continuera de le faire», a déclaré Emmanuel Macron, assurant que sa présence à Libreville vise essentiellement à travailler avec les autorités gabonaises en vue de permettre à leur pays de tirer pleinement profit de ses efforts en termes de préservation de la forêt.
«Pour moi, l’objectif de ce sommet, et c’est pourquoi j’assume pleinement de le faire maintenant comme on en a pris l’engagement à Charm el-Cheikh, c’est d’abord de mettre en place nos objectifs des différentes COP, et surtout de réussir à valoriser le capital naturel dont ces économies disposent à profusion», a rappelé le président français, non sans féliciter une nouvelle fois le Gabon pour sa mesure d’interdiction d’exportation des grumes de bois en 2010.
3 Commentaires
On te dit que c’est notre pays. On ne veut pas te voir. Tu insistes pourquoi ? Y a que ta.maman Brigitte pour te croire et te prendre au sérieux… Vous fatiguez les gens à la fin
50 retraités gabonais sont privés de leurs pensions-vieillesses depuis 10 mois. La CNSS et le CLEISS refusent d’en effectuer les virements sur leurs comptes bancaires en France. Ils se proclament haut et fort, INTOUCHABLES, grâce à la CORRUPTION.
ça ne règlera aucun problème. bonne visite touristique !