Lutte contre l’insalubrité : Libreville toujours en quête de solutions viables

Depuis plusieurs jours, la capitale gabonaise croupit sous des tas d’immondices. Face à l’urgence,  le ministre de l’Intérieur a réuni le 5 janvier les différents acteurs concernés par la propreté de la ville.

La capitale gabonaise est perlée de tas d’immondices depuis plusieurs semaines. Les conséquences sanitaires de cette «invasion» inquiètent les populations. Pour parer au plus pressé, le ministre de l’Intérieur a réuni, le 5 janvier, le maire de la commune de Libreville, le haut commissaire à l’environnement et au cadre de vie, et la directrice générale de Clean Africa. Soit, les différents acteurs en charge des questions d’hygiène dans la capitale gabonaise. «Nous nous sommes retrouvés afin de faire en sorte que ces montagnes d’immondices puissent être évacuées rapidement pour que nous revenions à une solution normale», a déclaré Lambert Noël Matha.

Selon le ministère de l’Intérieur, la solution pérenne passe «aussi par une acquisition des moyens techniques et humains appropriés, face à l’immensité de la tâche de la collecte et du ramassage des ordures ménagères, et une décharge moderne adaptée». Un dispositif qui nécessiterait des moyens conséquents.

Dans l’urgence, Lambert Noël Matha a demandé aux parties prenantes de débarrasser la ville des ordures. Si le travail a commencé dans certains quartiers, les populations espèrent que la ville entière sera débarrassée des immondices qui la défigurent. «Il est important que toutes les parties prenantes fassent le nécessaire et travaillent de manière coordonnée pour résoudre de manière efficace et le plus rapidement possible le problème de ces tas d’immondices qu’on a vus prospérer ça et là», a déclaré Yannick Ongonwou Sonnet, haut-commissaire à l’Environnement et au cadre de vie.