Lutte contre le Covid-19 : Marie-Françoise Dikoumba lance le programme de sensibilisation dans l’Estuaire
Envoyé sur le terrain par le chef du gouvernement sur instruction du chef de l’Etat, le gouverneur de la province de l’Estuaire a lancé le 9 février le programme de sensibilisation sur les mesures barrières. De Libreville à Ntoum, en passant par Owendo, Marie-Françoise Dikoumba a appelé au respect des mesures contre le Covid-19 pour réduire la tendance haussière, au risque de voir le Grand-Libreville confiner.
Dans le cadre de la redynamisation des commissions techniques provinciales de lutte contre le Covid-19, le gouverneur de la province de l’Estuaire a lancé le 9 février, en tant que coordinateur technique provincial, le « Programme de sensibilisation sur les mesures barrières riposte Covid-19 », à travers une tournée dans le Grand- Libreville.
Marie-Françoise Dikoumba qui a débuté son périple par le centre médical de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, s’est ensuite rendu au Centre de santé de Ntoum en passant par le marché de Ntoum et le marché banane du Pk8 de Libreville avant de toucher la gare d’Owendo. Elle était accompagnée des maires, consultants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et directeurs régionaux de santé.
Dans les marchés, le gouverneur a invité les commerçants à respecter les mesures barrières, comme dans les autres espaces où il a vivement invité à la sensibilisation soutenue des populations.
«Nous sommes venus vous dire que l’heure est grave et je suis heureuse de constater que la population qui a été rassemblée ici est constituée des leaders d’opinion. C’est-à-dire, les responsables administratifs, les auxiliaires de commandement, les leaders religieux et les opérateurs économiques. Je voudrai donc m’adresser à vous pour que vous soyez porte-parole auprès de vos différentes communautés», a déclaré le gouverneur au Centre de santé de Ntoum.
Partout où elle est passé, Marie-Françoise Dikoumba a rappelé que le monde, y compris le Gabon, est secoué par la pandémie de Covid-19 qui ne cesse de causer du tort. Le pays, a-t-elle souligné, a réussi à juguler la première vague, mais depuis le mois de novembre, il y a un regain. «Aujourd’hui il faut le dire, les chiffres sont alarmants. Ceux qui font le déni ont tort. Nos hôpitaux sont à nouveau bondés de malades, le nombre de décès est aussi en net augmentation. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici aujourd’hui pour dire aux Gabonais : attention, le mal est à nouveau là, il faut tout simplement respecter les mesures barrières en attendant que le vaccin soit administré à la population», a-t-elle recommandé, rappelant les gestes barrières et les mesures gouvernementales pour freiner la propagation du virus.
Réduire la tendance actuelle
«Respectons les mesures barrières. Ce n’est qu’à cette condition que nous allons protéger nos familles, maintenir la vie, reprendre notre économie. Parce que si les chiffres continuent à évoluer comme c’est le cas actuellement, nous risquerons un autre confinement. Pour éviter tout cela, protégeons-nous», a exhorté Marie-Françoise Dikoumba.
«Ce que nous voulons, c’est réduire la tendance, le nombre d’hospitalisation, le nombre de décès parce que la province de l’Estuaire est la plus touchée par cette pandémie», a soutenu le gouverneur qui compte sur l’engagement de tous. «La campagne a été lancée et elle se poursuivra jusqu’à ce que les chiffres commencent à baisser réellement» a-t-elle fait savoir, insistant sur le fait qu’après la sensibilisation des sanctions seront appliquées en cas de non-respect des consignes. «25 000 francs CFA lorsqu’on ne porte pas sa bavette et il y a des travaux d’intérêt commun si on récidive dans le non-respect des mesures barrières», a averti Marie-Françoise Dikoumba. «Le gouvernement a pris une série de mesures : le couvre-feu, la fermeture des bars, la limitation du nombre de personnes dans les rassemblements. Toutes ces mesures doivent être respectées et nous comptons également sur l’engagement des forces de police nationale parties-prenantes dans les différents équipes mises en place», a-t-elle conclu.
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