Dans le cadre de la lutte contre la corruption et pour une meilleure gestion des finances publiques, le CTRI a révélé la récupération de plus de 100 milliards de FCFA grâce à la réactivation de la taskforce dédiée à la dette intérieure. Cette initiative s’inscrit dans un effort global visant à assainir l’économie gabonaise et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

La réactivation de la taskforce sur la dette a permis de récupérer plus de 100 milliards de FCFA et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques et le suivi des projets structurants. © Freepik

 

Le samedi dernier à Libreville, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre chargé des missions à la présidence et porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a annoncé des résultats significatifs dans la lutte contre la corruption. Lors de sa conférence de presse, il a révélé que la taskforce réactivée pour surveiller la dette intérieure avait permis de récupérer plus de 100 milliards de FCFA. Ce montant représente une étape cruciale vers la restauration de la transparence dans la gestion des finances publiques et le suivi des projets d’envergure nationale.

«La réactivation de la taskforce sur la dette a permis de récupérer plus de 100 milliards de FCFA et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques et le suivi des projets structurants», a déclaré le Colonel Manfoumbi, soulignant l’importance de cette initiative pour redresser l’économie gabonaise.

L’enquête menée par cette taskforce a mis en lumière de nombreuses pratiques frauduleuses. Certaines entreprises ont fait de la manipulation de la dette intérieure leur principal mode opératoire, tentant de détourner des fonds en présentant des créances fictives ou exagérées. Bien que les noms des entreprises concernées n’aient pas été divulgués, l’audit en cours vise à assainir un secteur longtemps gangrené par la corruption. Le fruit de ces investigations, matérialisé par la récupération de ces fonds, est destiné à financer des projets d’infrastructure et à renforcer les services publics, essentiels au bien-être de la population gabonaise.

La corruption qui a longtemps pesé sur l’économie du Gabon a eu des effets désastreux sur le développement du pays. Elle s’est manifestée par la mauvaise gestion des ressources publiques, un manque de responsabilité des acteurs économiques et des pratiques endémiques de détournement de fonds. En conséquence, le pays a subi une réduction significative des services publics et une aggravation des inégalités sociales, entravant son potentiel de croissance.

Les fonds récupérés par la taskforce représentent non seulement un levier économique important, mais également un signal fort envoyé aux opérateurs économiques du pays. Alors que les audits se poursuivent, de nouveaux fonds pourraient être récupérés, apportant une bouffée d’air frais aux finances publiques gabonaises et ouvrant la voie à des réformes profondes pour un avenir économique plus transparent et équitable.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Lutte contre quoi la corruption ? Si certains le nom est les fichiers judiciaires américains pour CORRUPTION, Pour mettre fin à la corruption au Gabon il faudrait alors mettre les suédois, suisses,partout les secteurs où il ya l’argent. Si c’est ceux là qui vendent L’ILLUSION AU PEUPLE. La corruption va augmenter.

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