Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, s’est constitué porte-voix du Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac) lors de l’atelier régional des institutions nationales spécialisées tenu les 27 et 28 septembre dernier, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire.

Nestor Mbou à l’atelier régional des institutions nationales de lutte contre la corruption les 27 au 28 septembre dernier à Abidjan. © D.R.

 

Invité à l’atelier régional des institutions nationales de lutte contre la corruption du 27 au 28 septembre dernier à Abidjan, le président du Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac), Nestor Mbou, par ailleurs président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), a appelé à la coalition des forces pour combattre la corruption et les infractions assimilées dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

La jeune structure sous-régionale créée en octobre 2015 à Libreville, et dont la mission est de combattre la corruption et les infractions assimilées dans l’espace de la CEEAC, entend initier une tournée inter-États avant fin 2022 ; ayant pour objectifs fondamentaux : le réexamen des textes fondateurs ; la promotion du Réseau (Rinac) et le plaidoyer pour la création des Institutions nationales anticorruption (Inac) dans les pays sous régionaux encore dépourvus de cet instrument phare de développement.

«Le Rinac appelle à la mutualisation de toutes les forces et saisit cette opportunité pour solliciter solennellement l’appui de BAD dans la matérialisation de ce projet. Aussi, souhaiterait-il humblement obtenir de la BAD un appui technique et financier, mais également considérer cette Institution comme son prestigieux intercesseur auprès de la CEEAC, de la Commission économique pour l’Afrique et de toutes les institutions internationales partenaires du développement», a déclaré Nestor Mbou.

En effet, les assises d’Abidjan visaient le renforcement de l’alliance stratégique des programmes et la collaboration entre le groupe de la Banque africaine de développement par le biais du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption et l’Association des autorités anticorruption d’Afrique (AAACA) ; la signature d’un protocole d’accord entre la Banque et l’AAACA en vue de formaliser la relation entre l’institution financière africaine et ladite association.

En marge des travaux, et dans le cadre des échanges bilatéraux, il a été émis le souhait d’un projet de coopération entre l’Autorité administrative de contrôle d’Égypte et la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite du Gabon.

 
GR
 

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