L’UPG propose une commission tripartite pour la biométrie au Gabon
L’Union du peuple Gabonais (UPG, opposition), lors de son récent Conseil exécutif, a, entre autres, invité le gouvernement gabonais à mettre en place une commission tripartite pour la mise en œuvre de la biométrie, composée des partis de la majorité, de l’opposition et de la société civile.
Selon le Secrétariat exécutif de cette formation politique, les autorités gabonaises devraient tout mettre en œuvre pour trouver des solutions pérennes aux problèmes des étudiants. Des maux qui reviennent chaque année et qui ne trouvent manifestement pas des solutions pouvant garantir une durabilité et une sérénité dans le fonctionnement de cette académie. Du coup, le Secrétariat Exécutif de l’UPG se justifiant pour cette prise de parole concernant les problèmes de l’Université Omar Bongo (UOB), a indiqué qu’elle est motivée par le fait que l’université est par excellence, le foyer rayonnant de la connaissance et par conséquent, le lieu privilégié du choc des idées qui débouche parfois sur la contestation.
Les membres de l’UPG ont également apprécié lors de cette séance de travail le rapport de la mission effectué par le Secrétaire Exécutif dans la province de l’Ogooué-Maritime, du 23 au 26 mars 2012. Le Conseil Exécutif a exhorté la fédération de l’Ogooué-Maritime «à travailler davantage sur le terrain, afin de restructurer et redynamiser les organes de base du Parti». Pour la hiérarchie de ce parti, rapporte-t-on, «cette dynamique du travail aura pour conséquence, de maintenir pendant longtemps, la flamme politique allumée par Feu Pierre Mamboundou, afin d’illuminer la marche de l’UPG dans la Province de l’Ogooué-Maritime en particulier et sur l’ensemble du pays en général».
Le Conseil Exécutif de l’UPG a également tenu, dans son appréciation de l’actualité internationale, à saluer l’élection du nouveau président de la République du Sénégal. C’est ainsi qu’a été appréciée la grande sagesse du président sortant, Abdoulaye Wade, qui a fait preuve de maturité politique en reconnaissant d’emblée la victoire de son adversaire, Macky Sall. Un processus mettant en avant le peuple sénégalais, «qui vient une fois de plus, dans un élan patriotique, présenter à la face du monde, un bon exemple de culture démocratique».
Passé ces premiers points, cette formation politique créée par Pierre Mamboundou, disparu récemment, a surtout invité le gouvernement gabonais à mettre en place une commission tripartite qui devrait être composée des partis de la majorité, de l’opposition et de la société civile. Un groupe qui sera chargé de la mise en œuvre de la biométrie applicable au processus électoral dans le pays, ceci afin de garantir des élections crédibles et transparentes en toutes circonstances. L’UPG sollicite à cet égard les partis politiques de tous bords à apporter leur pierre à la construction de cet édifice.
Le samedi 10 mars 2012, l’UPG, à travers son Conseil Exécutif était déjà monté au créneau pour dénoncer la lenteur dans la mise en place de la Commission chargée de la protection des données à caractère personnel dans le système électoral au Gabon. «Alors que la loi prévoit la mise en place de la commission chargée de la protection des données à caractères personnel (CNPDCP), autorité administrative indépendante (…), malheureusement aucun décret portant nomination des membres de cette commission n’existe à ce jour », avait-on déclaré.
Récemment aussi, le ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou était audité par la Cour constitutionnelle qui voulait s’imprégner de l’avancée de cet épineux dossier de la biométrie. Il ressort que 20 milliards de francs CFA ont été inscrits dans la ligne budgétaire de l’État pour sa mise en application et le fichier biométrique devrait être livré le 31 décembre 2012. La Cour constitutionnelle à assuré vouloir suivre de près l’ensemble de ces promesses pour s’en convaincre, laissant ainsi planer le doute sur sa confiance dans les paroles du ministre.
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