L’UPG, le coup de gueule d’Ali Bongo face à l’administration et l’arrivée de Duarte
Le directoire de l’Union du peuple gabonais, réuni récemment au sein de son Conseil exécutif, a passé en revue l’actualité nationale et s’est prononcé sur la sortie du président Ali Bongo Ondimba face à la haute administration gabonaise, mais aussi sur l’arrivée du coach Paulo Duarte à la tête de l’équipe nationale gabonaise.
Si les hiérarques de l’UPG ont apprécié le coup de gueule du chef de l’État, il n’en demeure pas moins qu’ils ont appelé à la mise en place des mesures concrètes pour sortir l’appareil administratif de la léthargie dans laquelle il s’est enfermé depuis bien longtemps. Ce qui implique que les membres de cette formation politique militent pour un retour aux fondamentaux dans l’administration qui passe par une réelle mobilisation des ressources humaines bien formées.
Pour l’UPG, le fonctionnement de l’administration devrait s’affranchir de certaines pesanteurs qui l’avilissent et de tous les maux qui la minent et encombrent son bon fonctionnement.
Les dirigeants de ce parti membre de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) estiment que de nombreux agents publics sont victimes de leur appartenance politique. Dans ce contexte, ils sont exclus de la sphère décisionnelle de l’administration. Or, selon les dirigeants de ce parti politique de l’opposition, la Constitution même avalise l’appartenance à un bord politique, quel qu’il soit.
Revenant sur la nomination de Paulo Duarte à la tête de la sélection nationale gabonaise, les hauts cadres de l’UPG aimeraient bien savoir quelles raisons objectives ont prévalues à son choix. En ce sens, le Secrétariat exécutif a réclamé des explications sur les raisons de ce choix. D’autant plus que ses résultats à la tête de la précédente sélection qu’il dirigeait (les Étalons du Burkina Faso) ne plaident pas en sa faveur.
Autre fait revisité par l’UPG, la difficulté de mobilisation des allocations budgétaires à laquelle sont confrontés certains administrateurs de crédits. Cette situation est d’autant décriée qu’elle favoriserait des queues de budgets à «l’utilisation future douteuse».
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