L’UDIS en opération de charme à Sotaga
L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), a lancé, le 14 mars 2014, sa rentrée politique par une rencontre avec les populations de Sotega-Etam Alo’o, dans le 2e arrondissement de Libreville.
Les habitants de Sotega-Etam Alo’o ont reçu la visite d’une délégation de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), conduite par le président de cette formation politique. Se réclamant de la majorité présidentielle, Hervé Patrick Opiangah et sa suite ont voulu toucher du doigt le vécu de ces populations. Ils avaient aussi à cœur de les entretenir sur les maux qui gangrènent la société dans son ensemble.
Hervé Patrick Opiangah a fustigé l’attentisme de la jeunesse, accusée de ne pas se prendre en charge et de devenir le terrain d’expérimentation des hommes politiques. Revenant sur son parcours personnel, il a dit avoir été, tour à tour, enfant de la rue, pêcheur artisanal, entre autres. Pour lui, les initiatives personnelles et l’entreprenariat peuvent aider les jeunes à s’en sortir, à condition qu’ils osent. D’où son invite à se «prendre au sérieux». Une recommandation qu’il a réitérée à l’endroit des femmes, invitées à se constituer en regroupements associatifs ou communautaires en vue de la conception de projets et le montage de dossiers à soumettre aux institutions financières. Ceci d’autant qu’individuellement, chacune d’elle ne peut réussir, si elle n’est pas soutenue et orientée.
Evoquant le contexte politique, le président de l’Udis a dit combattre le tribalisme et les injustices de quelle que nature que ce soit. Pour lui, cet état de fait a été entretenu par «les anciens». «La violence n’est pas une arme absolue pour atteindre des objectifs constructifs et pérennes», a-t-il déclaré, avant de mettre en garde contre les atrocités qui peuvent découler d’une situation de crise. «Ce qui se passe chez les autres n’est pas exclu chez nous», a-t-il dit. «Le Gabon est indivisible. Que vous soyez du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest, tous les problèmes qui minent ce pays doivent préoccuper tout le monde. J’en appelle donc à une prise de conscience de tous les Gabonais pour un développement harmonieux», a-t-il lancé. Affirmant que son parti «voudrait faire bouger les choses dans le pays», il a prôné le dialogue, le respect et la franchise dans les débats, relevant qu’il «faudrait qu’on surpasse nos clivages».
Quelques minutes avant, les représentants des jeunes, des femmes et des notables, ont tous salué l’intense activité du leader de l’Udis sur le terrain du social, louant «son courage». Dans la foulée, ils ont tous présenté des doléances. Globalement, jeunes et femmes ont sollicité l’aide du président de l’Udis pour la mise en place des activités génératrices de revenus. Les femmes ont été plus concrètes puisqu’elles se sont présentées avec des projets portant sur la valorisation des petits métiers. Les jeunes ont simplement noté le taux élevé du chômage dans leur quartier, comme dans le reste du pays, en indiquant que les «attentes sont immenses en faveur du social».
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