L’Onep invite la justice à faire diligence
Le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a adressé, le 30 décembre dernier, une lettre au président du tribunal de première instance de Libreville afin de l’inviter à faire preuve de promptitude dans le traitement de sa requête relative à l’entrave au droit de grève dont se serait rendu coupable la direction de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP).
Le 29 décembre dernier, le secrétaire général de l’Onep a adressé au président du tribunal de première instance de Libreville une correspondance, l’invitant à considérer, comme l’exige le droit, la requête en référé formulée par son organisation le 12 décembre dernier. Dans cette requête, l’auteur ne va pas par quatre chemins : «Nous devons à la vérité vous faire observer que lorsque les adhérents de notre syndicat sont poursuivis par les employeurs en cessation de grève illicite, l’ordonnancement des requêtes se fait sans délai», souligne-t-il.
Après avoir rappelé les faits ayant motivé cette saisine, qui intervient deux semaines après un premier acte resté sans réponse de la part de la justice, Paul Aimé Bagafou n’a pas caché son indignation quant au traitement réservé à la supposée entrave au droit de grève dont se serait rendue coupable la direction de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) en sollicitant les sapeurs-pompiers pour pallier l’absence du personnel gréviste.
«Nous constatons hélas, en dépit de l’urgence, un défaut de diligence pour ordonnancer cette requête», regrette le secrétaire général de l’Onep, poursuivant : «Nous souhaitons donc bénéficier de la même promptitude dans le traitement de notre requête». Il y aurait donc deux poids, deux mesures dans le traitement par la justice des conflits entre employés et employeurs.
8 Commentaires
Preparez-vous à recevoir cette réponse très à la mode : « irrecevable » !!! … wait and see !
Il faut quand meme recentrer les choses. La SGEPP est une bombe à ciel ouvert, c’est des dépots pétroliers. Imaginons un seul instant que cela explose par négligence ou non vérification d’un aspect? que ce serait-il passé. Je suis d’accord avec le droit de grève mais quand même un service minimum est requis et si pour de telles activités aucun salarié n’est présent, des risques sont palpables. c’est un Hiroshima vivant plus de 13 cuves pleines. L’ONEP un moment donné, faut arrêter. Ok, ya des choses à faire, des locus à faire pour faire avancer les choses, mais faut un moment stoppé la connerie et voir l’intérêt de la sécurité.
ça c’est la justice à la gabonaises
ON A UN GRAND RESPECT POUR NOS INSTITUTIONS MAIS FINALEMENT CES GENS NE PENSE PAS A NOUS.Et je donne finalement raison a mon grand pére qui me faisait comprendre que si le chien doit traversé la rivière il ne doit pas prendre comme guide le crocodile.
Dans cet impays, la justice est la solde du pouvoir. Je vois mal comment elle pourrait aller à l’encontre de ce dernier.
Le président du tribunal n’a plus de carburant pour se rendre à son bureau et traiter la requête 🙂
La faute à l’onep ohh !
Qu’il emprunte sogatra !
Au moins il verra le temps d’un trajet, ce que la majorité des gabonais endure chaque jour ; passivement…mais en ruminant leur ras-le-bol ! wait and see ; c’est pas fini !
Je suis mort de rire. Il n’a plus de carburant pour aller traiter la requete. Mdr!!!