Loi de finances rectificative 2015 et emprunts de l’Etat : Le «oui mais…» des députés
Examinant le projet relatif à la loi de finances rectificative 2015 et ceux liés aux emprunts de l’Etat auprès de la BIRD et de l’AFD, l’Assemblée nationale a émis des réserves quant à l’effectivité et la gestion des sommes en jeu.
Parce que le projet relatif à la loi de finances rectificative 2015 et ceux liés aux deux emprunts en passe d’être contractés par l’Etat auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) et l’Agence française de développement (AFD) concernent plusieurs centaines de milliards de francs, les député qui ont adopté, le 21 mai courant, les rapports d’audition du ministre du Budget et des Comptes publics et de la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective, n’en ont pas moins émis quelques réserves.
Au sujet du projet de loi porté par Marie Julie Biloghe, relatif à l’amélioration du climat des affaires, ils ont reconnu que l’initiative nécessite l’aide de partenaires internationaux. Seulement, les 13,1 millions d’euros (8,5 milliards de francs) empruntés à la Bird, pour le fonctionnement de l’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et de la comptabilité, doivent bénéficier d’un regard plus avisé. Aussi, à l’instar du second projet de loi relatif à l’emprunt de 55 millions d’euros (36,7 milliards de francs) auprès de l’AFD pour la réalisation d’un ensemble d’infrastructures (route Ndjolé-Medoumane), les députés ont exprimé quelques préoccupations sur le recours éventuel à d’autres emprunts et l’effectivité des deux premiers. Des préoccupations auxquelles la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective a répondu en expliquant, d’une part, que «dans l’annexe sur la stratégie d’endettement en 2015, il est dit que l’Etat empruntera 265,5 milliards de francs sur le marché régional et à l’extérieur, afin d’équilibrer le budget», et d’autre part, que le décaissement desdits fonds n’attendent que la ratification des projets par le Parlement.
Revenant sur le projet de loi de finances rectificative 2015, initialement prévu autour des 3 000 milliards de francs et récemment arrêté à 2 651,2 milliards, les députés ont adopté le rapport de l’audition de Christian Magnagna, non sans avoir exigé de voir clair dans la gestion financière. Si au cours de la séance du 21 mai dernier, le ministre du Budget et des Comptes publics a brièvement promis de revenir avec des éclaircissements, des recommandations précises lui ont été faites. Pour les députés, il s’agit désormais de faire preuve d’«une grande maîtrise des dépenses de fonctionnement, en particulier celles liées au personnel, et mettre l’accent sur les projets d’investissement, piliers d’une croissance saine pour le pays». La mise à disposition des budgets des établissements publics dotés d’une existence juridique, l’exécution du budget sur la base de la trésorerie réelle, la nécessité de commettre un audit par la Cour des comptes sur la dette des institutions en autonomie de gestion et la présentation détaillée des projets, sont autant de recommandations faites par les députés, pour un suivi budgétaire.
8 Commentaires
Mais cette meilleur gestion devaris d’abord commencer par vous en disant á partir de maintenant on reduit nos gros salaires à 75% ces pourcentages reviennenet au peuple. Par ce que tous ces prets c’est nous et nos enfants qui allaient souffrir pour rembourser.
Ces prets ont ne nous dit pas au préalable ce qu’on fera avec tout cet argent? quel est le representant de la société civil , qui participe á quand ses prets sont signés.
Vous faite quel travail? si c’est moi on dissout cette Assamblée Nationale et le SENAT difinitivement les vrais deputés seront la population elle m~eme comme en Suisse ou tout projet on consulte le peuple pour decider.
Par ce que le budget alloué á ses deux maisons pour vos salaires c’est beaucoup des milliards par an, cet argent servira à construire les écoles, routes et universités.
Dand les pays ou les represntants du peuples travaillent pour la population c’est eux qui augmentent les salaires, tout ce qui est lié au social. Mais comme vous ne travailler pas c’est le president qui doit annoncer des telles mesures populaires exemple de augmenter les salaires, assurance maladie.
@JEAN-JACQUES,
Je ne sais pas si vraiment le jean jacques que nous connaissons, mais j’avoue que tu me surprends bien aujourd’hui. Tu commences certainement à comprendre.
Vraiment, pardon mais on est fatigué du blabla. Les députés savent très bien pourquoi le budget est mal exécuté, Ali et ses sbires s’y servent pour assouvir leurs délires de pacha, ça date d’aujourd’hui??? Non et le seul moyen d’y remédier est de les mettre hors d’état de nuire…
Dans la mesure où les prêts sont effectués dans un but d’investissement,cela est compréhensible. Les revenus générés pourrons supporter le remboursement.Ce qu’il faut accentuer c’est l’audit par la cours de compte et le contrôle parlementaire sur la gestion de cet argent.Je suis ravis de constater que les gabonais abordent aisément es question financière, c’est la la preuve d’un réel changement de mentalité.
Et peut-être que contrairement au député Ngari, les populations gabonaise devrait s’initier à un niveau acceptable du jargon des affaires et juridique. Un auteur français disait que « si vous ne faites pas de la politique, la politique vous fera ».
La gestion économique de notre pays est la mm la raison de notre satisfaction mensuel
J’ai peur de ces dettes qu’on accumule chaque année.
Il faut produire et non s’endetter.
On fait dans l’humour. Les occidentaux non.
La seule garantie, ceux sont nos matières premières. Attendons que celles-ci s’épuisent, ils nous vendront les armes afin que nous les retournions contre nous-mêmes.
Et c’est ainsi que l’occident met en esclavage le tiers-monde.
Delta Synergie récupère tout ça…
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