Le processus de liquidation de la Postebank inquiète les épargnants qui craignent de ne pas entrer en possession de leur dû. Regroupés en Collectif, ils ont lancé le 20 février un cri d’alarme au chef du gouvernement et au ministre de l’Économie.

Le siège de la défunte PostBank à Libreville. © Gabonreview

 

Examinant la situation des « délattés » de la Banque gabonaise de développement (BGD), de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG) et de la Postebank, le 19 février, le ministre de l’Économie et des Finances a indiqué que des dispositions seront prises par le gouvernement dans les mois à venir pour que soient apurés leurs arriérés de salaires.

S’exprimant devant la presse à l’issue de la séance de travail avec le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, Jean-Marie Ogandaga n’a pas fait allusion au cas des épargnants de ces différentes boites en liquidation. Un état de fait qui inquiète particulièrement ceux de la Postebank.

Suite à la séance de travail du 19 février, ils ont décidé de réagir en créant un collectif pour réclamer leur dû. «Nous sommes des milliers de Gabonais qui avons placé une épargne au sein de la Postebank et qui se trouvent être aujourd’hui, non pris en compte dans le cadre de la liquidation», a déclaré, le 20 février, Joseph Patrick S. Poaty, président provisoire du collectif des épargnants de la Postebank. «C’est donc à ce titre là que je viens interpeller les responsables, notamment monsieur le Premier ministre et monsieur le ministre de l’Économie», a-t-il ajouté.

Le collectif souhaite que le traitement réservé aux employés qui vont percevoir à court, moyen, long terme leurs arriérés de salaire, soit le même pour les épargnants. «Nous les épargnants de la Postbank, voulons obtenir un plan de remboursement dès lors que nous avons été recensés par le liquidateur à Gros-Bouquet où se trouve le siège de la Postbank et du liquidateur», a expliqué Joseph Patrick S. Poaty. «C’est à ce titre là que je viens lancer ici un cri d’alarme. Je viens demander au Premier ministre et à celui de l’Économie de jeter un coup d’œil sur le sort des épargnants que nous sommes de la Postrbank. Nous voulons aussi être dédommagés, nous voulons entrer en possession de nos cotisations», a-t-il exprimé.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Voilà un pays de MERDES à cause des Bongo. S’il n’y avait pas de voleurs dans ce pays, le Gabon serait le plus beau et le plus « grand » pays d’Afrique. C’est regrettable que cette autre pourriture de France nous ait imposé ces démons de Bongo pendant 53 ans. A Ntare Nzame!

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