Libreville : le «commandant de brigade» de Melen au gnouf pour une dette de 4000 FCFA
Pour s’être fait passer pour le commandant de brigade de gendarmerie de Melen dans le but de consommer de l’alcool dans un bistrot sans avoir à payer, un compatriote, Emmanuel Ngoma, s’est fait interpeller et placer en garde à vue cette semaine avant son départ pour la prison centrale de Libreville.
Il ne serait pas à son premier coup du genre, selon nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère qui rapportent l’affaire. Emmanuel Ngoma, de nationalité gabonaise, s’est finalement fait arrêter et placer en garde à vue jeudi dans le 6e arrondissement de Libreville. Il devrait assez vite passer devant le juge et placé sous mandat de dépôt à «Sans-Famille». Il risque plusieurs années de détention.
Il est reproché à ce compatriote, père de famille, de s’être rendu coupable des délits d’escroquerie et d’usurpation d’identité. Des faits que l’intéressé a reconnus face caméra. Du moins en ce qui concerne l’affaire l’ayant conduit à la brigade de gendarmerie de Melen.
«Il y a de cela trois semaines, j’étais dans le bar d’une connaissance où j’ai consommé [de l’alcool] avant de me rapprocher de cette dernière pour me faire passer pour le commandant de brigade de Melen», reconnaît l’accusé qui estime sa dette vis-à-vis de la tenancière du bistrot à 4000 FCFA. Seulement, trois jours après, au moment de régler sa facture, il se serait vu conduire par la femme du domicile de celle-ci jusqu’à la brigade de gendarmerie. Un lieu où le nom d’Emmanuel Ngoma est plutôt bien connu, d’autant que plusieurs plaintes contre lui y ont été déposées par plusieurs commerçants s’étant faits escroquer par le faux commandant de brigade.
3 Commentaires
Bjr. Là encore on va dire quoi que c’est le sorcier, le grand père ou bien ? Amen.
Vraiment, vous aussi!… Vous pensez que c’est une information…ça!!
Les vrais problèmes auxquels sont confrontés les gabonais se passeraient bien des plaisanteries de ce h
genre. Donc dans ce pays, il faut voler 4000 F CFA, environ 6 euros, pour détruire la vie de quelqu’un…
Bravo.. pour votre pays qui avance droit…cotre le mur!
Il y est depuis près de vingt ans…
Vraiment mon cher l’info au Gabon est apocalyptique.