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Libreville sans électricité ni eau
Les populations de Libreville et des communes voisines de Ntoum et Kango ont assisté à une rupture de service de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), dans la nuit du 21 au 22 octobre dernier et durant une bonne partie de cette journée.
Serge Obiang, à gauche, au cours du point presse du 22 octobre 2014. © Gabonreview
Les usagers des services de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), seule entreprise productrice d’énergie électrique du pays, n’ont eu que leurs yeux pour constater le désagrément survenu en plein milieu de la nuit du 21 au 22 octobre dernier. Les responsables de la structure évoquent la «simultanéité d’incidents» survenus sur le transformateur d’Ambowé dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville et sur un poste de la centrale de Kinguélé. «Les évènements sont bien identifiés. Nos équipes sont totalement mobilisées, pour remettre le réseau en situation normale», a assuré le chef de département exploitation de la zone Estuaire, Serge Obiang, qui a relevé les difficultés rencontrées par les techniciens dans leur détermination à pallier la gêne occasionnée. Notamment, les gros éboulements survenus sur l’axe menant à Kinguélé et les averses dans la zone de Kinguélé-Tchimbelé.
L’alimentation en énergie électrique de la ville de Libreville étant assujettie à l’interdépendance des moyens thermiques et hydrauliques, le relais de secours sur le réseau interconnecté de la capitale s’est avéré impossible dans l’immédiat. D’où la durée de la coupure. «Ces moyens thermiques sont tributaires des moyens hydrauliques. Si les moyens hydrauliques ne sont pas lancés, nous ne pouvons pas démarrer les moyens thermiques. Raison pour laquelle nous n’avions pas lancé les groupes électrogènes d’Owendo. Ils ne peuvent pas démarrer, si nous n’avons pas au préalable démarré ceux de Kinguélé Tchimbelé», a-t-il expliqué.
De même, le dysfonctionnement électrique ayant occasionné l’arrêt de l’usine de production d’eau de Ntoum à la même période, l’alimentation en eau de Libreville et ses environs connait des perturbations encore plus fortes que celles auxquelles les populations commencent à s’habituer. «Les travaux de réparation sont en cours et les équipes de la SEEG restent mobilisées pour ramener la situation à la normale dans les meilleurs délais», a rassuré Serge Obiang.
15 Commentaires
N’importe quoi, ils ont le monopole voila pourquoi ils agissent ainsi, comment comprendre telle situation, ce n’est pas normal dans un pays qui se veut émergent, ils disent qu’ils vont étudié au cas par cas les dommages, ils ont paralysés l’administration hier, voila le grand dommage, ils ont mis en mal, les commerçants, les ménages, les hôpitaux… ils n’ont pas l’intention de dédommagé qui que soit!!! ils vont trouvé diverses raisons pour cela
Voici une entreprise amateur qui pourtant a deja vecu bien d’année sur ce territoire.Dame SEEG qui se fait berner (baisé) par monsieur Véolia.enfin enfin depuis la nuit des temps…c’est ainsi. les autorités de ce pays (s’il y en a) n’ont pas de couilles pour tirer les oreilles de cette poufiaces vu que c’est du pareil au même: le chanvre du même fumeur.bref!
Autorités ô! SEEG ô! VEOLIA ô! tout ça là c’est du n’importe quoi!
pendant la saison sèche coupure, la saison des pluies à peine commencée on nous sert le même plat, alors là vous avez montré vos limites, appelez votre maison mère au secours si non vous dégagez un point c’est tout.
Vraiment pas possible…. Comment! avec tous nos ingénieurs gabonais et même white qui noircissent les murs de la SEEG personne ne sait qu’il faut toujours prévoir deux sources d’énergie INDEPENDANTE pour le fonctionnement en continue d’une unité… Ou bien c’est peut-être ca aussi l’émergence!!! Excusez du peu, je faisais que passer…
Pauvre Gabon après plus de cinq décennies d’indépendance nous n’arrivons toujours pas à satisfaire les besoins fondamentaux de fourniture d’eau et d’électricité de manière permanente.
Pourtant on aspire à l’émergence avec de tels handicapes c’est malheureusement un rêve qui ne se réalisera pas de sitôt. Même le site de backup n’est qu’une vue de l’esprit les résultats sont là, il est complétement inopérant. Pourtant le pays est doté des compétences des ressources naturelles, l’histoire rattrape toujours l’imposture.
n’importe quoi, une société reste une société et ça n’a rien a voir avec ce que tu dis ce sont les gabonais et les expats qui bossent labas.
Vive l’EMERGENCE, le pays va mal!
si on ne peut même plus avoir le minimum vital dans ce pays, (l’eau et l’électricité. Est ce la faute de la SEEG? Ou la faute à l’Etat qui refuse de payer ses dettes et préfère fêter en grande pompe son ANNIVERSAIRE du jamais vu!
@ Doreva Otha
Cet incident bien qu’évitable n’est pas seulement l’apanage du Gabon vous aussi !!!!
Ce qui génial c’est bcp ici sont câblés et on a la possibilité de savoir ce qui se passe ailleurs.je me souviens encore de cette panne géante qui à eu lieu aux États-Unis et au Canada en
2003…et de l’image de CNN filmée depuis un satellite montrant l’Amérique du Nord dans le black out total.Bis repetita en 2008 dans l’État de Floride,résultat 3 millions d’habitants pénalisés durant plusieurs heures…..Eh bein même les pays développés sont confrontés aux pannes géantes !!!Parfois,il y a des incidents qui peuvent échapper aux plus grands ingénieurs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pannes_de_courant_importantes
Je suis désolé ça a commencé en 2006 ce pb où les gens ont perdu bcp de choses les émergent auraient du changer cette société et non continuer le massacre
en plus vs faites tjr un faux débat l’émergence doit payer quoi ? la prise en charge des gabonais? bref c’est ns qui payons
La SEEG le sait : elle exagère. Comment explique-t-elle qu’à Hong Kong, une ville de 23 millions d’habitants, ou Paris ou Londres, autres mégalopoles de plusieurs milliers de citoyens, on n’entende pas parler de coupures d’eau ou d’électricité ? Véolia, l’opérateur français qui a pris les commandes de la SEEG sait pertinemment que sa concession arrive bientôt à expiration. De mon point de vue et je peux me tromper, des incidents comme celui-ci vont certainement se multiplier encore dans un proche avenir afin de justifier des recours à des techniciens français qui coûteront des centaines de millions de FCFA. Pendant sa concession, Veolia a-t-il formé des techniciens gabonais ? J’en doute. Mais des sites comme Tchimbélé et Kinguélé, pendant toute cette période, sont allés de mal en pis : aucune initiative pour renouveler les machines ou moderniser les équipements ; l’envasement de ces sites s’accroît inéluctablement chaque année sans que l’on note la moindre volonté manifeste de la nettoyer ; les techniciens sont des laissés pour compte, n’accédant que très rarement à des stages de perfectionnement… Veolia s’est accaparé de la SEEG pour faire son beurre et non développer cet outil privilégié de développement du Gabon ; Il échoue à cette tâche comme ceux qui ont eu la maladresse de la lui confier. Ceux-ci reconnaissent implicitement leur erreur lorsqu’on constate que l’Etat semble de plus en plus réticent à lui accorder à nouveau le monopole de la production, de la vente et du transport de l’énergie. Toutefois, si une telle décision se trouve sur le tapis, il faudrait que ces nouveaux secteurs de la commercialisation de l’énergie au Gabon n’échappent plus aux nationaux intéressés par la filière. Une communication sur ce sujet serait du plus bel effet en ce moment.
Il est claire que de tels incidents peuvent être évité…mais le mal c’est que veolia sait que son contrat arrive à échéance et ces derniers ne veulent plus investir….Ce qui est dommage,c’est que véolia ne fait que profiter d’une situation qui les arrange…Véolia a trouvé une société dans laquelle les gabonais eux-mêmes n’ont rien à foutre de la bonne marche de leur entreprise.Bon nombre de cadres et autres agents de la SEEG brillent dans la corruption,les détournements de fonds,guéguerres intestines,abus de pouvoirs et même harcèlement sexuel.Il est claire que dans ce genre de situation rien de bon ne peut en sortir.C’est dommage.
Monsieur Da Truth, ne bottez pas en touche la réalité est là, nous la vivons tous,et vos histoires de contrat ou quoi ne nous regarde point, en plus il ne faut pas faire des comparaisons, nous sommes au gabon, nous nous en foutant de ce qui passe dans d’autres cieux, il faut être sérieux, de la nuit des temps on a jamais vécu, bon enfin si cette situation vous parait normal ce n’est pas bien grave, on va encore faire comment…..
Déjà que cette ville ne ressemble à rien. Si en plus il faut se taper ce type de désagrément en permanence…
Difficile de voler et construire un pays en même temps.
Vive l’émergence, vive Bongo !!!