Les sessions criminelles spéciales annoncées par le président de la République lors du Conseil de ministres du 3 mai dernier, se sont ouvertes ce 7 mai au tribunal de première instance de Libreville.
Tribunal Criminel Libreville
 
Près d’une cinquantaine de cas seront traités au cours de ces sessions criminelles de Libreville qui se termineront le 12 mai prochain avant de se poursuivre à Oyem dans la province du Woleu-Ntem. Plus précisément, on dénombre 34% des cas dans le registre de crime de sang, 54% dans le registre de vol qualifiés, et 4% dans le registre de viol sur mineur.
«Je souhaite que la justice gabonaise se fasse avec impartialité, dans la sérénité et sans pour autant que la colère, la haine, l’amitié n’entravent les décisions de justice. Lesquelles devraient garantir à tous un procès équitable à même de rassurer les populations via les décisions justes qui sanctionnent les coupables acquittent les innocents et réparent les préjudices», a déclaré le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ida Réténo Assonouet.
Inscrit sous le sceau de la recherche de la vérité, ces sessions qui interviennent dans un contexte social particulièrement marqué par une escalade des crimes rituels, permettront de désengorger les différents centres de détention des personnes en détentions préventives.
Dans le dispositif judiciaire gabonais, la Cour criminelle de Libreville ayant juridiction sur les provinces du Moyen Ogooué et du Woleu-Ntem, les sessions criminelles se poursuivront du 14 au 31 mai à Oyem et du 21 au 31 mai 2012 à Lambaréné.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire