«Libérez les trottoirs» dans le 2ème arrondissement
L’opération visant à débarrasser le domaine public des épaves et autres véhicules en stationnement illicite ou prolongé initiée par la mairie de Libreville se poursuit dans la zone d’Avéa.
Les agents du service des voiries de la municipalité de Libreville et du génie militaire ont été surpris le 21 octobre dernier en pleine action à Avea 2 dans le 2e arrondissement de Libreville. Comme toutes les étapes précédentes, l’escale du «Carrefour des jeunes» a tenu à respecter la méthodologie éprouvée à savoir : sensibilisation, marquage de véhicules selon les différentes catégories (les voitures en stationnement prolongé, qui roulent encore, les véhicules qui ne fonctionnent plus mais que l’on peut récupérer, et les épaves), et enlèvement après expiration de délais accordés par les agents municipaux.
Face à la réceptivité dont font montre les populations, le directeur général des services techniques de la mairie de Libreville a souhaité de ces derniers plus de collaboration. «Nous constatons qu’entre la période de sensibilisation et l’enlèvement des véhicules en stationnement illicite ou prolongé et des épaves, les propriétaires viennent déplacer leurs véhicules et s’en vont. Certains respectent les préavis. Et cela est le fruit de la sensibilisation», a-t-il estimé.
À l’issue de cette opération, les propriétaires désireux de récupérer leurs véhicules devront s’acquitter de certaines amendes. Autrement, ils s’exposent à la perte de leurs droits sur ces véhicules «La loi dit par rapport à l’enlèvement des épaves, un mois après, si les propriétaires ne viennent pas récupère leur matériel, nous faisons des mises en demeure, nous écrivons au tribunal pour l’organisation de la vente aux enchères», a rappelé Leuzin Martial Eyenet.
Après plus d’un mois d’intervention, l’initiative porte à ce jour à près de 1800 véhicules et épaves enlevés dans la ville de Libreville, parmi les 3500 voitures recensées par les services techniques de l’hôtel de Ville.
1 Commentaire
Bonne initiative, la route n’est pas une poubelle.