Les campagnes «Octobre Rose» et «Novembre Bleu» survivront à Sylvia Bongo

Contrairement aux neuf années précédentes, les campagnes Octobre Rose et Novembre Bleu ne seront plus organisées par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO). Jusqu’ici relégué au statut de «simple» partenaire, le ministère de la Santé en sera le principal promoteur.

Les campagnes «Octobre Rose» et «Novembre Bleu» survivront à Sylvia Bongo. © FSBO

Elle en avait fait sa chasse gardée depuis 2013, semblant reléguer le ministère de la Santé au simple statut de partenaire. Pour l’édition 2023, les campagnes Octobre Rose et Novembre Bleu ne seront pas organisées par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO). Du moins, pas comme cela était perçu ces 9 dernières années. Respectivement consacrée à la lutte contre les cancers féminins (sein et utérus) et celui de la prostate chez les hommes, leur promotion sera désormais exclusivement assurée par le gouvernement de la Transition.

Selon le Pr Adrien Mougougou, ces campagnes au cours desquelles sont menées des actions de sensibilisation, de prévention et de détection sur l’ensemble du territoire ainsi que des interventions chirurgicales si nécessaires «participent à l’amélioration des indicateurs de santé dans notre pays». Aussi, le ministère de la Santé et des Affaires sociales dont il a la charge déploiera bientôt des agents sur le terrain dans le cadre de ces campagnes qui se déroulent aux mêmes dates dans le monde.

«Le chef de l’État a promis aux Gabonais de leur apporter quelque chose pour améliorer leur santé au quotidien», a rappelé à nos confrères de Gabon 1ère le membre du gouvernement de Transition qui estime qu’«il y a urgence à faire autrement pour que les Gabonais soient satisfaits».

En 2022, lors du lancement de la 9e édition, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, avait revendiqué plus de 600 000 personnes sensibilisées et 94 119 femmes dépistées pour la seule la campagne Octobre Rose depuis ses débuts au Gabon. Des résultats acquis «grâce à l’appui financier et matériel de notre Fondation», avait alors tenu à préciser la fondation créée par l’épouse de l’ex-président gabonais déchu.