Le SNEC se rajoute dans le malaise universitaire
Le secteur éducatif gabonais est en proie à des manifestations surgissant de partout. D’abord les étudiants qui réclament le payement des allocations scolaires, ensuite les enseignants membres du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) qui ont déclenché une grève limitée d’une semaine reconductible.
À l’issue d’une assemblée générale tenue le 15 mars dernier à son siège de l’Université Omar Bongo (UOB), le syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon (SNEC), a décidé d’observer un mouvement de grève limité d’une semaine à compter d’aujourd’hui.
«Nous venons de tenir une assemblée générale à l’issue de laquelle les enseignants chercheurs ont décidé d’entrer en grève limitée d’une semaine reconductible à compter de demain (vendredi). Tous les samedis nous allons nous retrouver pour faire le point des avancées constatées pour décider de la suite à donner. Donc, cette grève est valable dès demain sur toute l’étendue du territoire et dans toutes les universités, les grandes et instituts de recherches», a déclaré le président du SNEC, Jean Rémi Yama.
Le SNEC réclame entre autres : la concrétisation d’une promesse du chef de l’État d’augmenter leurs salaires de 25 à 100% dans certains cas, la régularisation de leur situation administrative et l’amélioration des conditions de vie et de travail. À cela s’ajoute, le non payement de frais destinés à la viabilisation de la deuxième tranche de l’ilot d’Agondjé budgétisée dans la loi de finances 2011.
Selon les enseignants grévistes, les négociations entamées avec la tutelle ont accouché d’une souris, aucune promesse n’a été tenue par la tutelle qui manque de perspectives pour pouvoir situer les enseignants.
1 Commentaire
oui, le SNEC devrais d’abors commencer par balayer sa structure, car elle est gangrenée par le tribalisme regarder à L’ENS ou tout un département en science par exemple n’est occuper que par EBA et ses parents les Roger Ndong ancien voyous et violeurs d’étudiante ici à mbaya USTM