Si le président du Rassemblement héritage et modernité (RHM) laisse entendre depuis quelque temps, au gré de ses sorties, que son parti qui se réclame toujours de l’opposition soutiendra la candidature d’Ali Bongo lors de la prochaine présidentielle, son secrétaire général,Serge Maurice Mabiala, rappelle dans un communiqué que cette question ne peut être traitée que dans le cadre du Congrès, organe suprême.

Serge Maurice Mabiala (à g.) et Michel Menga M’Essone (à d.). © D.R.

 

Au RHM, le dialogue interne et la concertation semblent être des concepts peu connus et donc très peu expérimentés, y compris entre les cadres de ce parti d’opposition dont le président, Michel Menga M’Essone, vient d’être subtilement ramené à la raison par son secrétaire général. Lors de ses récentes sorties publiques, l’actuel ministre de la Décentralisation a plus d’une fois laissé entendre que sa formation politique soutiendra la candidature d’Ali Bongo lors de la prochaine présidentielle au cas où celui-ci se présenterait. Au sein du bureau directeur, certains n’ont pas beaucoup apprécié l’initiative du président.

«Le Congrès est l’organe suprême. Il incarne la souveraineté du parti», a tenu à indiquer dans un communiqué de presse Serge Maurice Mabiala, rappelant qu’une telle décision ne peut être prise que dans le cadre d’une «nécessaire et obligatoire concertation préalable de l’ensemble (des) militants réunis en délégation». Pour le député du 1er siège de Mouila (Mouila), aucun des militants du RHM, «quelle que puisse être sa qualité», ne peut donc engager le parti sans l’aval du Congrès, pas même le président.

Exprimant son «étonnement» ainsi que celui de ses compagnons, sans les citer, le SG estime que ces «affirmations», tout comme certaines orientations politiques, font courir deux principaux risques à leur parti : «semer le trouble parmi les militants et entretenir la confusion dans l’opinion».

 

 
GR
 

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