Le Gabon se débarrasse de plus de 400 milliards de FCFA de dettes en 100 jours
Un peu plus de 100 jours après l’entrée en fonctions de son gouvernement, l’État gabonais est parvenu à se délester de plusieurs centaines de milliards de francs CFA de créances, grâce notamment à l’enveloppe financière de 85 milliards mise à disposition pour l’apurement de la dette intérieure et 381,39 milliards à la dette extérieure. L’objectif des nouvelles autorités est de recouvrer la confiance des partenaires nationaux et internationaux.
Il aura fallu moins de quatre mois pour recouvrer la confiance de ses partenaires au niveau national et international, alors que celle-ci souffrait désormais de quelques appréhensions ces dernières années. En un peu plus de 100 jours, l’État gabonais est parvenu à régler une bonne partie de ses créances. Au ministère de l’Économie et des Participations, on dit avoir déboursé pas moins de 300 milliards de francs CFA pour le règlement de la dette intérieure et extérieure, entre septembre et novembre.
Plus de 300 entreprises payées
L’administration dirigée par Mays Mouissi Kinga a bénéficié dans un premier temps d’une enveloppe globale de 85 milliards de francs CFA mise à disposition en vue du paiement de la dette intérieure moratoire due aux entreprises. Par l’entremise de la direction générale de la Dette (DGD), elle a ainsi pu procéder au paiement intégral de toutes les conventions dont le montant de l’encours est inférieur à 1 milliard de FCFA, soit 89% des entreprises concernées ; au paiement de la totalité des échéances antérieures au 1er janvier 2024 pour les conventions dont le montant de l’encours est supérieur ou égal à 1 milliard de FCFA, soit 11% des entreprises concernées et au paiement des instances au Trésor pour un montant total de 10 milliards de FCFA.
«Cette opération, qui a bénéficié à plus de 300 entreprises installées au Gabon, a permis également d’effectuer le précompte de la dette de celles-ci au profit de la CNSS pour 6,13 milliards de FCFA, de la CNAMGS pour 7,73 milliards de FCFA, des impôts pour 2,33 milliards de FCFA et des Douanes pour 230 millions de FCFA. Soit 16,43 milliards de FCFA qui ont ainsi été prélevés au titre des dettes sociales et fiscales», informe le communiqué du ministère.
Restaurer la crédibilité du pays
Dans un second temps, le ministère de l’Économie et des Participations revendique le règlement d’un montant total de 381,39 milliards de francs CFA liés aux arriérés de la dette extérieure du Gabon, conformément à l’engagement du président de la Transition d’honorer les échéances mensuelles, pour redonner sa crédibilité au pays. Pour rappel, le Gabon était suspendu de décaissement auprès de neuf bailleurs de fonds internationaux depuis mars 2023. Des suspensions que les autorités actuelles sont parvenues à faire lever, notamment avec la BAD (27,5 milliards de francs de dette apurés), la BID (10,24 milliards de francs) et le FMI (11 milliards de francs).
En 100 jours, ce sont au total 381,39 milliards de francs CFA liés à la dette extérieure qui ont été remboursés. 319 milliards de francs l’ont été au mois de septembre 2023 ; 31,99 milliards au mois d’octobre 2023 et 30,4 milliards au mois de novembre dernier.
4 Commentaires
Bravo! Bravo!
Bravo à toute l’équipe gouvernementale, à la tête de laquelle le Premier Ministre de la Transition R. Ndong Sima. Bravo à notre président BC Oligui Nguema!
Ce n’est que le début. Il faille maintenant garder le cap.
Je pense que nous pouvons maintenant commencer à parler de diversification de l’économie en musclant la consommation intérieure.
En clair, il y a lieu de mettre en place une politique du « Local Content », un peu comme dans beaucoup d’économies dynamiques à l’exemple du Nigéria. Là-bas, toutes les sociétés sont de droit nigérian. Vous imaginez les incidences sur l’economie: distribution des marchés aux sociétés locales et la résorption du chômage y relatif, et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages donc de l’augmentation de la consommation et des ménages et des entreprises…sans parler des recettes de l’Etat…et de la diminution de la fuite des capitaux!
Avec la mise en place de la loi des 150 millions récemment instituée par le Chef de l’Etat, nous assistons à un debut de quelque chose!
Mais je dis qu’il faut continuer: la gloire appartient aux audacieux. Il est largement temps que par notre courage, nous empreintions sans peur le sentier vers la felicité.
Politiquement Vôtre!
L’incompétent arrogant, irrévérencieux et encombrant Ali Bongo n’est et les fils les plus valeureux, les plus dignes et les plus intègres de notre pays qui méritent devant redressent notre pays. La compétences la plus importante d’un chef d’État c’est de savoir bien s’entourer et écouter intelligemment les avis de ceux qui excellent dans leur domaine. On dit que notre président Oligui ne sait pas s’exprimer mais il reste le plus compètent des président que nous avons connu parce qu’il sait s’entourer de personnes reconnus meilleurs que lui dans leur domaine et leur laisse la liberté de travailler contrairement à Ali Bongo et sa gang de voleurs qui étaient des vrais boulet dans les pieds nos specialiste qui ne pouvait faire correctement leur travail.
Quand on disait à ces kleptomanes qu’un autre Gabon est possible…
Des gens incapables de gérer correctement le pays, qui malgré leur incompétence voulaient s’éterniser à la tête aux affaires, juste pour profiter du « jus d’okoumé et de kévazingo…
Encore un grand bravo à Raymond NDONG SIMA et à son équipe…
Bravo, maintenant, priorité doit être mise sur la construction d’un véritable système économique, cela passe par la création de PME, avec la mise en place de structures de financement accessibles d’une part, et d’autre part, l’instauration de mécanismes pour favoriser l’augmentation du pouvoir d’achat des populations. Au niveau social, en revalorisant les niveaux des prestations sociales et en élargissant le champs des bénéficiaires, nos parents se sont beaucoup appauvris sous l’ancien pouvoir. Au niveau économique, favoriser donc l’entreprenariat en baissant taxes, impôts et tarifs douaniers, dans ce sens, la mesure du rallongement, de 5ans à 8 ans des véhicules importables est une bonne mesure, il en faut d’autres, pour déréguler, dynamiser et faire croitre notre économie.