La complainte des jeunes Souverainistes
Disant s’interroger sur la bonne foi et la sincérité des engagements des membres du Front de l’opposition pour l’alternance, particulièrement les transfuges du Parti démocratiques gabonais, à lutter pour la restauration de l’état de droit au Gabon, les jeunesses du mouvement Souverainistes expriment leurs doutes.
Le combat pour l’alternance démocratique au Gabon serait-il devenu trop long pour certains militants de l’opposition ? Serait-il en train de virer en une traversée du désert pour certains ? A travers une interpellation sur sa page Facebook, le 30 janvier dernier, une frange des jeunesses de l’opposition s’interroge sur les méthodes et stratégies mises en œuvre pour parvenir à l’alternance. «Le peuple avec lequel vous avez renoué est un peuple inquiet, prudent et exigeant car, plusieurs fois, ses espoirs ont été trahis ; son aspiration au changement a été foulée au pied par ceux en qui il avait placé sa confiance. Depuis 1990 des messies, et autres sauveurs lui ont volé son espérance», rappellent-ils, avant de prévenir : «La jeunesse libre du Gabon vous observe».
Invitant les membres du Front de l’opposition pour l’alternance à transcender leurs egos et rêves personnels, les jeunes Souverainistes leur demandent de méditer sur le sort de tous ceux qui, de par le passé, ont trahi les espoirs du peuple. «Ils se sont retrouvés dans la poubelle de l’histoire. Il en est ainsi de Paul Mba Abessole, ringard parmi les traites. Que dire de la descente aux enfers de Louis-Gaston Mayila, emprisonné comme un brigand par celui qui, un an avant, l’avait gratifié de la médaille de chevalier de l’ordre de l’étoile équatoriale, comme pour le remercier d’avoir contribué à la paupérisation du peuple gabonais avant de l’humilier comme un scélérat», soulignent-ils.
Disant ne pas s’ériger en donneurs de leçons à ces pères et mères qui ont librement choisi et accepté de rejoindre la lutte pour l’alternance politique et le bien-être de la population, au mépris des critiques et intimidations du système en place, les jeunesses du mouvement Souverainistes estiment simplement que la stratégie et le positionnement du Front de l’opposition pour l’alternance ne traduisent pas toujours une détermination à mettre un terme au régime actuel. «Votre organisation et vos réunions sont similaires à des réunions du PDG. Seuls ont le droit de parler que ceux qui ont l’argent. C’est la voix des plus forts qui prédomine dans la salle. Vous devez changer les vieilles méthodes Pédegistes car l’original sera toujours plus efficace que la copie», disent-ils, ajoutant : «Innovez, écoutez et organisez la lutte, vous en avez les moyens financiers et humains. Il y a des jeunes autour de vous qui estiment ne pas être écoutés et déclarent ne pas être suffisamment associés, cette situation est regrettable car elle prouve que vous n’avez rien compris au nouveau Gabon que vous voulez incarner. Ce Gabon ne peut pas se faire sans une nouvelle élite courageuse et profondément souverainiste».
«Le Gabon a changé, nous aussi nous ne sommes plus les mêmes. Vous avez maintenant le pouvoir de prouver à toute la communauté nationale et internationale que le Front est uni pour le bien-être du peuple gabonais», déclarent-ils. Ces jeunes, assistent-ils aux réunions du Front de l’opposition pour l’alternance ? Traduisent-ils la réalité ou des fantasmes rapportés ? Rien n’est certain
0 Commentaires
Au moins tout est dit et clairement dit.
Je suis peinée par ces déclarations, certes le Front a ses faiblesses, ses stratégies ne sont pas toujours affinées, mais est une raison suffisante pour aller étaler nos divergences en public?
Ce chapelet de griefs à l’endroit du Front ne pouvait-t-il pas faire l’objet d’une rencontre Front-Jeunes souverainistes? Pour ma part, je pense que tout ceci est d’une maladresse affligeante
surtout au moment où nous traversons une zone de turbulences
Mr Ping fait l’objet d’un acharnement, Mr Bengone est attaqué par Assélé, les leaders du Front sont confrontés chaque jour à une somme de tracasseries….est ce que tout ceci ne signifie rien à vos yeux jeunes souverainistes? c’est une réaction à mon sens épidermique.
j’aurais opté pour une démarche plus appropriée, une rencontre Front-Jeunes souverainistes en vue de traiter de ces questions qui fâchent…
Je terminerai mon propos en vous envoyant une pique
une toute petite pique, vous si prompts à la critique,
Annie, toi et tes comparses qui ne ratez pas une occasion pour nous « casser » pourquoi Ali est toujours à la présidence? Si le Front fait preuve de mollesse qu’attendez
pour le déloger, vous les grands stratèges, l’aile dure de l’opposition?
Ensemble cherchons des solutions , mais de grâce, n’allez pas
vous offrir en spectacle au public, cette manière de faire démoralise les troupes!
ha je suis ne suis pas tout a fais d’accord avec vous
si les jeunes aujourd’hui contestent ce fait c’est tout simplement parce qu’ils ont en marre ils se sont frustrés et ça s’explique par les échecs constatés, on leur demande beaucoup et n’ont presque rien a dire,je suis certains qu’ils ont demandé a parler aux anciens qui comme d’habitude on fait fi de leur point de vue et c’est de bonne guerre qu’ils tapent du point sur la table afin de repartir sur des bases communicantes permettant aux uns et aux autres de dire ce qu’ils pensent et de voir ensemble comment mettre sur pieds des stratégies pour aider les gabonais.
Blogueur ça va s’arranger, nous avons assez de ressources pour repartir sur de nouvelles bases. Ce malentendu trouvera une solution heureuse. En tous cas, l’intérêt soudain que vous portez à notre cause me touche. Ne vous inquiétez pas , ça va s’arranger.
Détromper vous TRÈS CHÈRE je suis juste un observateur et quand c’est bien fait il faut le saluer quand c’est mal fait il faut le dire et sans ambiguïté, ces jeunes ont des idées et veulent faire de bonnes choses et la politique menées par les vieux est essoufflée, essayons juste de leur faire confiance et voir comment eux à leur tour prendront par le bras certains problèmes qui minent notre pays.
Le pays là (Gabon) vraiment! toujours lui! et encore lui!
Pour avoir participé au génocide de nos finances le pouvoir et les néo opposants doivent demander pardons au peuple et même aux générations futures. Ils sont tous richissimes pour un petit séjour au gouvernement ou dans ses coulisses.
De vous qui connaissez mieux la dictée de la France qui n’a pas d’amis, mais que des intérêts,
prosez et trouvez au peuple ce qui est juste pour lui au lieu de nous conduire vers ce qui est redoutable: la guerre
Bueno!
Ils vont finir par vous trahir, ces néo-opposants. Ils ne comprennent rien au Gabon qu’il pense incarner. Tout ce qui leur importe, c’est leur intérêt.
Je suis d’avis, 2016 arrive non? Vous verez vous meme.
Soyons sûr d’une chose les opposants font comme ils font, et comme d’hab tout ce qui est mauvais a été institué par le pouvoir en place. Le gouvernement est apparement la source de tous vos maux . Vous vous plaignez de la façon de faire des opposant et le gouvernement vient encore à l’intérieur . Mais pour quoi ?
Apparemment, la démocratie au sein du Front en est au stade embryonnaire. Dire qu’on nous bassine régulièrement avec des idéaux de paix et de démocratie.On prêche l’alternance et la transparence que l’on est incapable de pratiquer dans nos assemblées. Le passage de la parole à l’acte est souvent un chemin péniblement sinueux.
@Observateur. Tu es revenu d’Addis Abbeba ? Ou tu crois qu’on ne sait pas qui tu es ? Vraiment tu en es réduit à croire en ce que disent ces bambins ? Tu ne connais plus tes grands-frères les deux Pierre ?
Oui inspecteur Colombo, i’m back. Vous ai-je manqué? Sinon les bambins en question ont le droit de s’exprimer et dire quelle est leur vision du Front et dénoncer ce qui s’apparente à des dérives.
Vraiment cette opposition on ne sait plus dans ce pays ,,,,,,,,e. Tout cas attendons voir 2016 mais moi je soutiens la politique du chef de l’état qui veut amener le Gabon de l’avant
Qui au front sait ce que le mot démocratie veut dire? le droit à la parole est un droit selectif et non général! le critère? avoir beaucoup d’argent pour être éligible? Et comment fait on pour avoir beaucoup d’argent? Transiter d’abord par le PDG, au sommet de l’Etat pendant des années dans des gouvernements successifs ou des postes très juteux budgétairement parlant, amasser suffisamment, puis en sortir pour apparaitre dans l’opposition avec le statut de milliardaire ayant le droit censitaire de parler, comme dans une entreprise à capitaux divers , le pouvoir est proportionnel à son apport! Je me demande comùment fait mon frere MOOKAGNI pour même avoir droit de cité dans ce groupe, lui qui n’a pas emprunté le même itinéraire? Reponse à sa technicité en droit appliqué, il peut quand même dire un mot de temps en temps, Ah la démocratie des capitalistes comme le pense si bien Muang MBADING c’est pas pour les petits! Et ça c’est la face très enfouie de iceberg! Et pourtant seules les idées devraient compter! Les jeunes vous avez raison de vous plaindre et d’exprimer vos doutes, mais d’ici 2016 vous serz encore plus édifiés
Il faut reconnaître que le président de la république travaille, mais les opposants s’acharnent à vouloir prouvez le contraire
Vous avez toutes mes félicitations Monsieur gondjout
vous vous battez pour restaurer la dignité des gabonais, du moins des patriotes, en effet, ceux qui vous blâment sont de la race des négriers , toujours prompts à brader leur pays comme il y a 500 ans en échange de bric et de broc (encore que j’émets des doutes quant à l’authenticité de leur origine gabonaise, un vrai gabonais serait fier de votre démarche)
Vous faites honneur à votre père ainsi qu’à tous ceux pour qui Accrombessi est une espèce de Raspoutine.
Bravo et que votre démarche s’avère fructueuse.
GR
je vous prie de bien vouloir reporter ma contribution sur le thème Paul Marie Gondjout adresse une correspondance à Manuel
Valls et au Président beninois.
Je vous remercie
Nous ne comprenons pas ce que vous voulez.
Qui vivra verra opposition ou supposition il faudrait vraiment que l’on sache ce qu’ils peuvent apporter au lieu de nous épuiser avec leurs longs discours on veut du pragmatisme . La ou abondent les paroles les actes se font rares!