Au sortir du troisième championnat africain de kick boxing et discipline associés qui s’est déroulé du 27 au 30 septembre 2012 à Madagascar, le président de la fédération gabonaise de kick boxing et disciples associés, Éric Ella, a tenu à commenter la prestation des Panthères à cette rencontre ainsi que les recommandations arrêtées lors de l’Assemblée générale de la Confédération africaine de kick boxing et disciplines associées (CAKDA).

Kick boxing - © D.R.

Avec une représentativité de seulement 6 combattants, à la différence d’autres nations ayant pris part à ce rendez-vous et qui ont présenté plus d’athlètes, les Panthères du kick boxing se sont tous distinguées au championnat africain de kick boxing et discipline associés en ramenant chacun une médaille dont 5 en argent (faisant 5 vice-champions continentaux) et une en bronze.

«C’est clair que notre objectif n’a pas été atteint car nous souhaitions ramener au moins une médaille d’or. Toutefois cela reste néanmoins encourageant car à défaut de tuer l’éléphant nous avons ramené le buffle. C’était la première fois que mes poulains effectuaient un déplacement pour l’étranger dans le cadre de cette compétition, la 2e édition ayant eu lieu à Libreville. La leçon que je tire de cette mission à Madagascar est qu’il faudrait que mes combattants apprennent à combattre à l’extérieur», a déclaré le président fédéral Éric Ella qui a mitigé les résultats, car a-t-il poursuivi, «j’ai constaté qu’il y a eu des combats que nos pugilistes auraient pu gagner. Ce d’autant plus que l’arbitrage laissait quelque peu à désirer. Mais que cela ne tienne, c’est aussi çà le haut niveau. J’ai également constaté que si les gars n’ont pas combattu à leur vrai niveau, c’est à cause du trop-plein de pression dû à leur position de favoris et cela. Je l’assume».

Afin de permettre aux poulains de Jean Djembi de se parfaire et de corriger les erreurs à l’issue de cette première sortie continentale, plusieurs grandes rencontres sont inscrites à l’agenda de l’équipe nationale, notamment la participation à la coupe de France en plus des championnats du monde de low kick qui auront lieu en Turquie.

«À cela s’ajoutent les championnats du monde de full-contact qui auront lieu au Brésil. La sélection prendra également part aux compétitions Gabon-Maroc, Gabon-Madagascar ainsi qu’au championnat de la Zone 4. Ces compétitions devraient à terme, permettre à nos panthères de se faire des dents longues car étant de plus en plus attendu sur le plan continental et même bien au-delà», a indiqué Éric Ella.

À l’issue de l’assemblée générale de la CAKDA, qui s’est tenue dans la même période à Madagascar, plusieurs recommandations ont été prises afin de restructurer l’instance continentale, la rendre plus dynamique pour une meilleure promotion de la discipline dans les différentes zones qu’elle couvre.

«Aujourd’hui la Confédération est organisée de telle sorte qu’il y a une présidence qui est conduite par le Cameroun, un secrétariat exécutif que conduit le Gabon. Ce dernier abrite également le siège de la Confédération. Viennent ensuite les présidents de zones. Nous avons créé des zones leaders, c’est-à-dire des pays qui sont capables d’organiser, vulgariser et promouvoir la discipline dans leur zone. N’ayant pu jouer son rôle dans la zone 3, l’Angola a été remplacé par le Gabon qui va désormais présider cette zone, le Cameroun assurant la Vice-présidence et la Guinée Équatoriale le secrétariat général», a expliqué Éric Ella.

«Notre pays a également obtenu le poste de trésorier de la Confédération qui va être directement dirigé par le trésorier de la fédération. Notre argumentaire à ce niveau a été que le trésorier ne peut vivre outre que dans le pays ou se trouve le compte bancaire de la Confédération, ce qui a été agréer par tous. À cela s’ajoutent deux autres postes permanents au sein de la commission technique, à qui s’ajoute la présidence zonale de cette même commission que va conduire le manager de notre fédération. À l’évidence, le Gabon est à ce niveau l’un des pays les mieux nantis, ce qui d’ailleurs n’a pas été facile au regard de la rude concurrence qu’il y a à ce niveau entre les pays membres», a poursuivi le président fédéral.

«De façon rigoureuse, j’ai défendu le dossier du siège de la Confédération de Libreville auprès de mes pairs car il est important pour nous que le Gabon soit parmi les pays leaders en matière de sport de façon générale. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à offrir à notre confédération des bureaux dignes, ce d’autant plus que les présidents de zones et leurs vice-présidents qu’accompagneront leurs secrétaires généraux se retrouveront à Libreville tous les 3 mois en dehors des visites annuelles de la Wako. Je vais à ce sujet demander une audience au ministre de tutelle afin de mieux expliquer le bien fondé de ce dossier car c’est lui qui a le dernier mot», a conclu Éric Ella.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire