Le président de la République a commercé avec les journalistes, le 3 mai courant au palais du Bord de mer à Libreville, évoquant la liberté de la presse, et partant, de la démocratie au Gabon. Ci-après le communiqué à ce sujet de la Direction de la presse présidentielle.

Le président Ali Bongo posant avec des journalistes, le 3 mai 2016 à Libreville. © DCP-Gabon

Le président Ali Bongo posant avec des journalistes, le 3 mai 2016 à Libreville. © DCP-Gabon

 

Libreville, le 3 mai 2016 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a souhaité célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse en recevant au palais une soixantaine de représentants des médias gabonais. Lors d’un échange informel avec les journalistes, producteurs et éditorialistes, le Chef de l’Etat a invité la corporation à un sursaut éthique favorable aux faits et non pas aux calomnies. « Les journalistes doivent jouer un rôle pour apaiser les tensions avant, pendant et après les élections. Afin que triomphe l’égalité des chances au sein d’une société libre, apaisée, fondée sur la méritocratie et non pas sur les privilèges indus , a souligné Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon connaît la paix, « et chacun d‘entre nous doit faire sa part pour la préserver ». Comme on décide, en conscience, de mesurer ce qui est à perdre et à gagner. « Autant la démocratie ne peut être viable sans une presse libre et indépendante, autant cette même démocratie est en danger lorsque la presse n’est pas capable de responsabilité ».

Droit à l’information, rigueur professionnelle – « informer c’est dire les faits, rien que les faits » -, engagement du Premier citoyen à favoriser l’amélioration continue du système et du processus électoral pour que la présidentielle et les législatives soient « encore plus libres et plus transparentes », un rappel aux valeurs essentielles.

Jean-Pascal Ndong Obiang, le 3 mai 2016 à la présidence de la République. © DCP-Gabon

Jean-Pascal Ndong Obiang, le 3 mai 2016 à la présidence de la République. © DCP-Gabon

La Journée mondiale observée au Gabon et tout autour du monde en 2016 cherche à faire progresser la liberté de la presse, ainsi qu’un environnement propice à la pratique du journalisme en toute sécurité. Dans un discours prononcé au nom de l’ensemble de la profession, Jean-Pascal Ndong Obiang, président du Comité directeur de la section gabonaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), s’est félicité des libertés acquises par les médias gabonais tout en identifiant des progrès à accomplir, tant au niveau de la presse elle-même que du côté des autorités.

Afin de prolonger la réflexion et d’amplifier la feuille de route issue de la conférence ‘Quand les médias créent la paix’ devant laquelle le Président de la République était intervenu fin janvier, le Ministère de la Communication et l’UNESCO proposent une série d’ateliers thématiques à la maison Georges Rawiri. Pour faciliter l’engagement professionnel et le travail de la presse gabonaise à l’heure du numérique, des formations – a confirmé le Chef de l’Etat – seront mises en place dès le mois prochain grâce au concours des organisations multilatérales.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    (Les journalistes doivent jouer un rôle pour apaiser les tensions avant, pendant et après les élections. Afin que triomphe l’égalité des chances au sein d’une société libre, apaisée, fondée sur la méritocratie et non pas sur les privilèges indus):

    En gros chers journalistes, faites la pub de mon programme, calmez les gabonais pour que lorsque je passerai en force, je dégomme aisément les 3 pelés 2 tondus qui viendront par fierté réclamer leurs droits au lieu d’affronter toute une populace que je ne pourrai vaincre. Et après faites moi confiance je changerai le pays et je ferai tout tout bien.

    Nous on voit juste que tu t’accroches à ton état de non droit pour qu’il y ait égalité des chances partout sauf à ton poste de président où tu t’es auto nommé.

    Pour moi c’est non, et j’espère qu’on sera très nombreux à te le dire le moment venu car ça assez duré, ce qu’il nous faut vraiment c’est ta chute et celle de ton système cinquantaine.

    Tu nous excuseras donc de ne pas écouter tes fausses sirènes de paix que tu diriges vers ceux qui te résistent et pas vers l’armée que tu diriges… car c’est elle (et par prolongement toi) qui fera et qui a déjà fait couler le sang. Mais le temps est venu de vaincre nos peurs et de te dire et te redire encore ON NE VEUT PLUS DE TOI! jusqu’à ce que tu comprennes.

  2. Diana calendre dit :

    Le BOA célèbre la presse en assignant en justice les journaux échos du nord, ezombolo, l’aube et la loupe. Dans cette République Bananière ont aura tout vu. En cherchant à faire bonne figure à l’international mais personne n’est dupe. Libérez les journalistes qui sont à sans famille. Leurs crimes? la révélation d’un genocide en gestation, nous gabonais vous tenons responsable du chaos qui est entrain de prendre forme au fil des jours qui passent. On kidnappe nos enfants, on vandalise, on tue a volonté, la justice a perdu toute impartialité. La peur règne dans les esprits à savoir qu’ adviendra t-il de nous dans trois mois?. Toutes ces réponse en tant comme d’Etat tu n’apporte aucune réponse concrète. Ce Pays est notre Bien le plus précieux et nous le défendront, quitte à perdre nos vies pour les générations futures.

  3. Laurent dit :

    A quoi sert Jean-Pascal Ndong Obiang, président du Comité directeur de la section gabonaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF)?

  4. Bonanza dit :

    Égalité des chances, méritocratie, liberté de la presse, etc… Ali Bongo répète inlassablement ces termes, comme un religieux égrène les « notre père » et les « je vous salue Marie » en triturant son chapelet, en espérant devenir, par l’intervention de l’esprit saint, un démocrate, mais que neni. Il est la preuve vivante que tous ces principes n’ont pas droit de cité au Gabon. Par quel mérite, lui et sa bande de PS se retrouvent aux commandes du pays? par quel mécanisme égalitaire se retrouve t-il à la tête du pays.

  5. miss dit :

    pitié pitié pitié sauver nous

  6. mone fame dit :

    Pourquoi il y a ces « tensions » dont la presse aurait notamment comme mission d' »apaiser » ?
    Ne faut-il pas « tuer » les motifs et source desdites « tension » afin de laisser la presse accomplir véritablement sa noble et ô combien lourde mission : relater les faits, les analyser et faire des projections pour susciter de la part de tous la meilleure et juste contribution à l’édification harmonieuse du destin commun…
    Au Gabon, aujourd’hui, à la lumière des déclarations d’ali sur RFI, lequel, de sa propre bouche, a qualifiés de faux les documents d’état-civil introduits dans son dossier de candidature aux présidentielles de 2009, l’évocation de ce volet, source de tension en ce qu’il concerne les fondements du Gabon comme Etat Souverain, assimile l’initiateur à un « mal-poli » ! (versus bord de mer)
    Les choses sont pourtant simples. L’article 10 et rien que l’article 10 de la constitution. Une fois l’article 10 de la constitution gabonaise observée, plus aucune presse n’épiloguera sur le parjure et l’imposture désormais …confondues …en insultes, même s’il s’agit là d’une interprétation …ridicule qui n’est pas celle du plus grand nombre, lequel grand nombre a la même lecture partagée au delà des frontières nationales avec tous ceux qui oeuvrent, comme au Gabon, à l’avènement et à la consolidation chez eux d’un Etat de droit respecté par tous.

  7. mfoubane dit :

    La presse est responsable de ses propres maux. On vous martyrise en vous arrachant la subvention et c’est finalement aller poster avec un tel tyran. Pourquoi se plaindre, il faut subir. c’est malheureux

  8. Kem Wr dit :

    La liberté de la presse doit-elle être ordonnée au Mal ou au Bien d’une nation et de ses citoyens ? C’est la question fondamentale qu’il faut se poser pour bien comprendre la raison d’être d’une presse libre. De toute évidence, la liberté est une valeur positive. En contexte Démocratique, elle garantit le cadre d’exercice d’une profession responsable qui se déploie en vue du Bien de tous. Ce Bien peut se définir à deux niveaux :
    – au niveau international, la presse est responsable de l’image de marque du Gabon. La question est de savoir quel type d’image donnons-nous de notre pays à l’extérieur ? Comment voulons-nous qu’on nous regarde et dans quel but ? cette image ne doit-elle pas être au service de notre développement et de notre leadership sous-régional et international ? Quelles sont les valeurs nationales que nous souhaitons partager avec le reste du monde ?
    – Ensuite, au niveau national, la liberté de la presse doit résolument servir le développement, l’unité nationale, la culture, la cohésion sociale, la démocratie et la paix. Elle donne à la fois le pouvoir aux gouvernants et aux gouvernés. En effet, grâce à une presse libre, les pouvoirs publics, les partis et groupements politiques, dans une recherche constante de transparence, sacrifient au devoir de communiquer aux populations leurs visions politiques tout en garantissant une visibilité à leurs actions en faveur de tous. Par le biais de cette même presse libre, les populations et la société civile suivent et évaluent les politiques mises en œuvre par les pouvoirs publics. Elles réagissent en enrichissant les débats sur des sujets qui engagent l’avenir de toute la nation. La presse libre est par ce fait un canal important qui permet aux gouvernants et aux gouvernés d’entretenir un dialogue constant et mutuellement enrichissant. Ce n’est pas la guerre. D’où la nécessité que cette presse soit vraiment libre, courtoise, ouverte et impartiale. Le journaliste n’est ni un policier ni un juge encore moins un opposant par principe. Les hommes de presse ne sont nullement des ennemis de l’Etat ou de la République, bien au contraire, ils n’en sont que les humbles serviteurs parmi tant d’autres. Si l’on compare la nation à une organisation lambda, la presse libre joue en quelque sorte le double rôle de chargé de la communication nationale et de comité de contrôle de l’agir de tous. C’est dans ce sens qu’on définit habituellement les médias comme le 4ème pouvoir. Or, il se trouve qu’on a fini par coller aux hommes de presse un cliché qui avilit leur image. Celui de personnes à la moralité douteuse qui fouillent impudiquement dans les poubelles d’honnêtes citoyens tout en s’illustrant en invectives, injures, rumeurs infondées et condamnations sommaires en violation de la présomption d’innocence. Des personnes qui échafaudent des contenus médiatiques à la commande et à la tête du client. On comprend dès lors que laisser les mains libres à une telle presse c’est mener la nation vers le chaos. La liberté de la presse se transformant dès lors en libertinage liberticide. En substance, la liberté de la presse implique la responsabilité de la presse. D’où la nécessité de la loi et des règles déontologiques en la matière.
    Pour finir, contrairement à ce qu’en pensent certains, cette belle image conviviale du Chef de l’Etat recevant les hommes de médias est comme un sacrement de la saine collaboration qui doit toujours avoir cours entre ces deux institutions de la Démocratie, du développement et de la paix dans notre pays. C’est de la communication politique au service de la cohésion sociale et de l’unité nationale. C’est mon point de vue et je l’assume. Changeons Ensemble !

  9. R.Harcourt dit :

    La presse libre au Gabon c’est une utopie franchement si nos médecins travaillaient comment les agents de presse publique ou serait le Gabon mal soigné ou mal informé. Prière que les médecins travaillent comme les journaliste qu’ils fassent des faux diagnostic comme les communicateur publique.

    Les gabonais ont envie de suivre des émissions éducative, informations reportage et débats avec téléphone ouvert

  10. Arguscogito dit :

    « informer c’est dire les faits, rien que les faits » a dit le PR pour inviter le journalistes au professionnalisme.Ces derniers, ont-ils par ailleurs compris la méthaphore « WATERGATE »? https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_du_Watergate
    A vos claviers.

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